Dans ce film hollywoodien, on retrouve les valeurs traditionnelles un peu poussiéreuses auxquelles les grands studios aiment bien s'accrocher pour promouvoir un idéal social: loyauté, persévérance, fidélité, honnêteté, combativité, mariage, famille, homme fort pourvoyeur et femme-soutien, etc. Nous sommes loin des univers provocateurs proposés dans d'autres films récents comme Where the Truth Lies d'Atom Egoyan ou Brokeback Mountain d'Ang Lee. Comme quoi l'Amérique est encore profondément divisée.
Quand nous avons loué ce film, je me suis dit: «Bon, un film de boxe, au moins il y aura de l'action». Et comment! Il y avait longtemps que Sara et moi n'avions pas regardé un film ensemble avec autant d'attention. D'épreuve en épreuve, de combat en combat, la progression de l'histoire vers le combat ultime que livre James J. Braddock (Russell Crowe) nous a complètement absorbés. Les images sont superbes, les acteurs jouent très bien (j'ai bien aimé Paul Giamatti en entraîneur) et même si on a pas les tripes tordues comme dans Raging Bull, Cinderella Man constitue un excellent divertissement. Si vous ne connaissez pas la vie de Braddock (comme moi), c'est encore mieux!
À surveiller du même réalisateur, Ron Howard: le très attendu The Da Vinci Code (avec Tom Hanks et Audrey Tautou) et aussi un remake du classique d'Elia Kazan qui mettait en vedette James Dean, East of Eden!
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