jeudi, mai 21, 2009

Denis C. à Cannes: entre superficiel et nécessaire

Et puis tenez, le JdeQ a rencontré Denis Côté à Cannes. Il nous parle de son film pointu, de son excitation et de son prochain film. Moi je dis qu'on sent une jalousie contenue par rapport aux deux autres films québécois. Il essaie d'assumer ses choix.

Une proposition pointue

6 commentaires:

Yvan a dit...

Moi je dis qu'il y a aucune jalousie de sa part.
Seulement l'expérience d'un
homme-cinéaste qui en connait
un bout ou deux sur le cinéma.
Denis Côté est un homme droit.

Yvan a dit...

...Qui fonce comme un train
nuit et jour,avec ses défauts
et ses qualités.
On pourra lui reprocher ceci
ou cela,mais jamais de
manquer de vision personnelle.

Antoine a dit...

Attention, il se pourrait bien que je te censure. ;-) Il n'est peut-êter pas jaloux, mais la situation s'y prête plus que moins en tout cas. Côté fait le tour des festivals partout dans le monde depuis combien d'années avant de se retrouver à Cannes? Et vlà l'autre qui arrive exactement la même année comme un cheveu sur la soupe à 20 ans et tous les honneurs lui tombent dessus. Ça l'oblige justement à se concentrer sur son truc à lui, mais ça ne veut pas dire qu'au fond il ne contient pas la jalousie qui pointe. Moi je le serais à moins en tout cas.

Yvan a dit...

Je trouve son analyse de Cannes
intéressante sans y être allé.

Dolan est un cas exceptionnel,
bien hâte de voir son film mais
juste y être avec son dernier
bébé est une grande satisfaction
pour un cinéaste,quel qu'il soit.
C'est déjà tout un exploit que
bien des réalisateurs envient.
Beaucoup d'émotions à décanter,Cannes.

Ceci dit je pense qu'il importe
autant qu'un film soit vu
par le plus grand nombre malgré
les célébrations et les prix
qui flattent l'égo certes,mais
offrent peu de consolation
si le film est peu distribué
dans les salles,même s'il est
auréolé par les pairs.
Vaut-il mieux être encensé
par la critique ou être vu
et apprécié des cinéphiles?
C'est facile de répondre:
les deux.
Mais c'est rare,mettons.

Dolan flippe,ya de quoi!
Je flipperais aussi.
TILT.

Téléfilm Canada n'a aidé aucun
des films québécois présents
je pense. Une belle gang de
déconnectés ceux-là,qu'ils en
prennent de la graine câlisse.

C'est permis de rêver pour
l'avenir mais le film de Côté
prouve qu'on peut encore
faire beaucoup avec peu,
c'est tout un message d'espoir
pour les jeunes cinéastes et
ça compte beaucoup l'espoir,
de nos jours.

Antoine a dit...

«les prix qui flattent l'égo certes, mais offrent peu de consolation si le film est peu distribué dans les salles»

C'est vrai, mais dans le cas de Dolan ça va largement dépasser ça je crois. Ça le lance vraiment et il a l'air fonceur.

Téléfilm... Plus ça change plus c'est pareil.

Côté prouve à chaque film qu'on peut faire beaucoup avec peu (mais beaucoup de volonté et un brin de folie).

Yvan a dit...

Moi et la folie avons des
affinités certaines.
Côté a choisi le chemin le
plus difficile qui soit
à mon humble avis.
Mais s'il fait ce qu'il
veut...

N'est-ce pas tout ce qui
compte, faire ce que l'on
veut?
Librement?

Avec les années, j'ai
cependant appris qu'il
y a un prix pour tout.