Oui bon, je prépare un vidéo qui a pour sujet le cinéma. Notre minuscule équipe a fait des tests sérieux... et moins sérieux. Voici donc la parodie de notre propre vidéo avant même son existence.
jeudi, mai 17, 2007
2 ou 3 images de Cannes
Pendant qu'on fait des pools sur Arrête ton cinéma, moi je tombe bien bas avec mes photos de stars. Il faut dire que j'y baigne et baignerai plusieurs heures durant dans les prochains jours (les photos, pas le festival).
Mark Ruffalo semble chercher le reste de la jupe de Chloe Sevigny (et par la même occasion nous aussi). Je trouve amusant de voir un gars se permettre sur la tribune, devant des centaines d'appareils photo, ce que plusieurs n'osent même pas faire dans la rue.
D'ordinaire je n'aime pas trop Andie MacDowell. Ne cherchez pas, c'est comme ça. Mais sur cette photo, dans cette robe, elle semble sur le point de s'envoler d'élégance.
Et bien qu'est-ce qu'on a là? Plusieurs millions de dollars de l'Oréal, ça c'est certain. Encore Andie MacDowell, mais je ne pouvais passer sous silence le passage de Gong Li sur le tapis rouge.



mercredi, avril 25, 2007
Les débuts de 24 images

De ce premier numéro de la revue toujours existante, voici l’Avant-propos et le Mot de la rédaction qui nous en apprennent un peu plus sur la raison d’être du magazine naissant. Suivent ensuite une brève introduction à l’article et le lien vers le texte.

Avant-propos
La revue de cinéma que vous avez entre les mains n’a pas comme but de se substituer à d’autres organes de presse comme Cinéma Québec, Take One, etc., qui remplissent parfaitement leur fonction, mais plutôt de permettre aux amateurs d’avoir des documents un peu différents à la fois centrés sur les aspects théoriques du cinéma et sur les personnages qui le font vivre. D’autre part, l’orientation «internationale» des rubriques ne doit pas être perçue comme un refus de s’intéresser au Québec, que du contraire.
Les Éditions du Préambule, en collaboration avec le Centre Cinématographique Jean-Mitry ont décidé de faire de 24 images un trimestriel, espérant que l’avenir et les encouragements du public leur donneront raison.
Toutes les remarques obligeantes ou désobligeantes, dans la mesure où l’intention qui les anime est positive, seront toujours accueillies avec intérêt.
L’éditeur
Mot de la rédaction
Oui, une nouvelle revue de cinéma est nécessaire. En fait, il n’y aura jamais assez de revues de cinéma. 24 images en est donc une autre, une nouvelle que nous, membres de la rédaction, aimons plus que les autres – de la même manière qu’un cinéaste aime toujours son dernier film plus que ses précédents.
L’on crée comme l’on peut. En cherchant à se faire valoir, en cherchant un moyen de communiquer. En transmettant un savoir. Nous venons de naître, nous ne pouvons pas dire à quelle tendance nous appartenons, ni l’esprit dans lequel notre revue veut être conçue. C’est vous, lecteurs, qui en ferez ce que vous voudrez. Nous essaierons de ne jamais nous barricader derrière quelque théorie fixe et inébranlable; nous veillerons à ce que le contenu de la revue apporte sans cesse à ses lecteurs un bagage cinématographique enrichissant et nouveau, et nous souhaiterons la bienvenue à tous ceux qui voudraient se joindre à nous par l’apport d’articles ou d’études de tous genres, susceptibles d’intéresser notre comité de sélection.
Vingt-quatre images font une seconde de film, mais il a fallu plus de huit cent mille secondes pour créer ce pemier numéro de 24 images. Nous espérons qu’il vous plaira.
Le rédacteur en chef [Maurice Elia]
Mon introduction au texte
Cette introduction théorique est extrêmement ambitieuse. À partir de concepts empruntés à divers courants philosophiques, à la psychanalyse (plus largement à la psychologie) et à l’analyse marxiste, l’auteur cherche à établir une problématique valable qui constituerait un point de départ sûr pour ensuite entamer une réfléxion sur ce qu’est ou ce que n'est pas la réalité et la vérité au cinéma. Assez loin dans son texte, l’auteur établit que «il faut réfléchir à cette impossibilité qui constitue les pratiques artistiques comme «reflet» du «réel» et donc «ce que nous voudrions éclairer à partir de ce constat, concerne l’ambiguïté, pour n’en pas dire plus à cette étape, d’un projet de fondation d’une esthétique matérialiste à partir de la trop célèbre et équivoque théorie du «reflet»».
J’ai trouvé le texte très hermétique. L’auteur utilise un vocabulaire conceptuel –souvent philosophique- difficile d’accès, sans prendre le temps de vulgariser. Remarquez que l’article déjà long aurait été encore plus imposant.
L’utilisation surabondante des guillemets m’a un peu agacé aussi.
Pour faciliter la lecture, j’ai ajouté quelques liens vers des définitions sur Wikipédia, entre crochets. Si vous ne lisez pas ce texte deux fois pour bien le comprendre, je vous salue bien bas.
Notes pour introduire à une théorie de l’effet esthétique
Par Richard Groulx
vendredi, avril 20, 2007
La réalité rejoint la fiction

Immigration (clandestine): L'UE se dote d'une force de réaction rapide
«Les ministres de l'Intérieur et de la Justice de l'Union européenne ont entériné vendredi la création d'une force de réaction rapide chargée de lutter contre l'immigration clandestine dans les pays du sud de l'UE.
Le ministre allemand de l'Intérieur, Wolfgang Schaeuble, qui présidait la réunion au Luxembourg, a précisé que la création de patrouilles aux larges des côtes européennes et africaines fin mai avait également été approuvée.
«Les citoyens attendent de l'Europe qu'elle fournisse une protection de ses frontières extérieurs communes», a déclaré M. Schaeuble. Il a qualifié ces décisions, qui seront finalisées au cours de prochains mois, de «mesures vitales pour contrer l'immigration clandestine». »
[...]
«L'agence sera chargée de déployer les équipes dans un délai de quelques jours à destination de chaque pays dont les frontières apparaîtront sous la menace d'une vague de migration.
Les membres de ces équipes jouiront de pouvoirs spécifiques leur permettant de décider immédiatement de la marche à suivre [euh, ouf, ça promet à long terme]: soit lancer un processus de demande d'asile, soit le renvoi des migrants vers leurs pays d'origine. L'agence Frontex sera également dotée de 27 hélicoptères, 116 bateaux et 21 avions fournis par les pays membres pour assurer les patrouilles régulières. »
La nouvelle intégrale sur Canoë
vendredi, avril 13, 2007
Un blogue cinéma cité dans Le Monde

Difficile de garder l’anonymat comme auteure d’un blogue, surtout quand ce dernier attire quelque 3000 visiteurs par jour et qu’un journaliste du Monde s’intéresse à notre cas. C’est ce qui est arrivé à Sandrine Marques, auteure du blogue de haute qualité Contrechamp. Remarquez, elle ne s’en plaint pas.
3000 visites par jour, ce n’est pas rien. Il faut dire que son blogue est un des rares – pour ne pas dire le seul - figurant parmi les liens des Cahiers du Cinéma et de la Cinémathèque française.
Voyez l’article du Monde «Sandrine Marques, la passion du cinéma en ligne» :
Sur le site du journal Le Monde
Dans mes archives
Voyez l’article du Monde «Sandrine Marques, la passion du cinéma en ligne» :
Sur le site du journal Le Monde
Dans mes archives
mercredi, avril 11, 2007
Google Page Creator
Il y a quelques mois de cela, j'avais lu une nouvelle techno qui nous apprenait qu'un des mille projets de Google était de permettre aux internautes de créer facilement des pages web sans avoir à connaître les codes html (donc WYSIWYG) et sans recourir à des services d'hébergeur. Je suis allé vérifier cette fin de semaine ce qu'il advenait de cette idée. Et bien, ils la développent de belle façon.
Il suffit de s'ouvrir un compte courriel gmail et de créer une page d'accueil (ce n'est même pas nécessaire) pour ensuite créer des pages individuelles que vous avez le choix de lier entre elles comme bon vous semble. Comme le service est offert par Google, l'outil fonctionne à peu de choses près comme celui de Blogger.
Je vais m'en servir pour publier des articles ou des extraits d'articles, allégeant ainsi visuellement mon blogue et gonflant ainsi un peu plus les archives virtuelles du web.
Ainsi, au lieu de publier l'entrevue complète de 24 Images avec Richard Leacock, je vais faire une introduction pour ensuite indiquer simplement: Cliquez ici pour lire l'entrevue.
Voyez l'ébauche de ma page d'accueil.
Génial comme service, non?
Google Page Creator
Il suffit de s'ouvrir un compte courriel gmail et de créer une page d'accueil (ce n'est même pas nécessaire) pour ensuite créer des pages individuelles que vous avez le choix de lier entre elles comme bon vous semble. Comme le service est offert par Google, l'outil fonctionne à peu de choses près comme celui de Blogger.
Je vais m'en servir pour publier des articles ou des extraits d'articles, allégeant ainsi visuellement mon blogue et gonflant ainsi un peu plus les archives virtuelles du web.
Ainsi, au lieu de publier l'entrevue complète de 24 Images avec Richard Leacock, je vais faire une introduction pour ensuite indiquer simplement: Cliquez ici pour lire l'entrevue.
Voyez l'ébauche de ma page d'accueil.
Génial comme service, non?
Google Page Creator
samedi, avril 07, 2007
Quand le critique visait juste

Voici un extrait de l’article Le «Journal d’un curé de campagne» et la stylistique de Robert Bresson suivis de citations de Notes sur le cinématographe qui, par leur recoupement, confirment la lucidité de Bazin. Frappant.
Bazin dit :
«Car ce n’est pas tant une résonance que l’esprit perçoit qu’un décalage comme celui d’une couleur non superposée au dessin. Et c’est dans la frange que l’événement libère sa signification. C’est parce que le film est tout entier construit sur ce rapport que l’image atteint, surtout vers la fin, à une telle puissance émotionnelle.
On chercherait en vain les principes de sa déchirante beauté dans son seul contenu explicite. Je crois qu’il existe peu de films dont les photographies séparées soient plus décevantes; leur absence fréquente de composition plastique, l’expression guindée et statique des personnages, trahissent absolument leur valeur dans le déroulement du film. Ce n’est pourtant pas au montage qu’elles doivent cet incroyable supplément d’efficacité.
La valeur de l’image ne procède guère de ce qui la précède et la suit. Elle accumule plutôt une énergie statique, comme les lames parallèles d’un condensateur. À partir d’elle, et par rapport à la bande sonore, s’organisent des différences de potentiel esthétique dont la tension devient insoutenable. Ainsi le rapport de l’image et du texte progresse-t-il vers la fin au bénéfice de ce dernier, et c’est très naturellement sous l’exigence d’une impérieuse logique que, dans les dernières secondes, l’image se retire de l’écran. Au point où en est arrivé Bresson l’image ne peut en dire davantage qu’en disparaissant. Le spectateur a été progressivement amené à cette nuit des sens dont la seule expression possible est la lumière sur l’écran blanc».
Bresson dit :
-Il faut qu’une image se transforme au contact d’autres images comme une couleur au contact d’autres couleurs. Un bleu n’est pas le même bleu à côté d’un vert, d’un jaune, d’un rouge. Pas d’art sans transformation.
-Film de cinématographe où les images, comme les mots du dictionnaire, n’ont de pouvoir et de valeur que par leurs position et relation.
-Si une image, regardée à part, exprime nettement quelques chose, si elle comporte une interprétation, elle ne se transformera pas au contact d’autres images. Les autres images n’auront aucun pouvoir sur elle, et elle n’aura aucun pouvoir sur les autres images. Ni action, ni réaction. Elle est définitive et inutilisable dans le système du cinématographe. (Un système ne règle pas tout. Il est une amorce à quelque chose.)
-M’appliquer à des images insignifiantes (non signifiantes).
-Aplatir mes images (comme avec un fer à repasser), sans les atténuer.
-Plus grande est la réussite, plus elle frise le ratage (comme un chef-d’œuvre de peinture frise le chromo).
-Pouvoir qu’ont tes images (aplaties) d’être autres que ce qu’elles sont. La même image amenée par dix chemins différents sera dix fois une image différente.
[Et terminons par celle-là même s’il y en a bien d’autres]
-Démonter et remonter jusqu’à l’intensité.
lundi, mars 26, 2007
Le Caïman dans la vraie vie

Le Caïman de Moretti est d'actualité. Ce matin sortait encore une nouvelle sur Berlusconi, Cinq ans de prison requis en appel contre Berlusconi, où on nous rappelle que «Le magnat des médias Silvio Berlusconi est jusqu'à présent toujours sorti indemne de ses démêlés avec la justice, bénéficiant à chaque fois d'une relaxe ou de la prescription des faits.»
En cherchant une photo récente de Berlusconi sur la Presse canadienne (que je n'ai finalement pas retenue pour question de coût...), je suis tombé sur cette photo d'Aida Yespica qui fait référence à une autre nouvelle, un potin finalement. Veronica Lario n'a pas apprécié que son mari Silvio flirte avec Aida dans une soirée VIP (elle en a fait une lettre ouverte dans la Repubblica). Je me mets une nanoseconde dans la peau d'une femme et j'imagine bien l'évidente jalousie ressentie.
Ce qui me frappe, en dehors de la beauté de la Vénézuélienne, c’est de voir que l’image du Caïman que j’ai publiée hier ne sortait pas de nul part. Moretti savait de quoi il parlait en représentant Berlusconi jouissant de sa popularité au beau milieu d’un raout meublé de beautés féminines dansant en tenues affriolantes. Il n'a pas fini de faire les manchettes on dirait… Y aura-t-il un Le Caïman II?
En cherchant une photo récente de Berlusconi sur la Presse canadienne (que je n'ai finalement pas retenue pour question de coût...), je suis tombé sur cette photo d'Aida Yespica qui fait référence à une autre nouvelle, un potin finalement. Veronica Lario n'a pas apprécié que son mari Silvio flirte avec Aida dans une soirée VIP (elle en a fait une lettre ouverte dans la Repubblica). Je me mets une nanoseconde dans la peau d'une femme et j'imagine bien l'évidente jalousie ressentie.
Ce qui me frappe, en dehors de la beauté de la Vénézuélienne, c’est de voir que l’image du Caïman que j’ai publiée hier ne sortait pas de nul part. Moretti savait de quoi il parlait en représentant Berlusconi jouissant de sa popularité au beau milieu d’un raout meublé de beautés féminines dansant en tenues affriolantes. Il n'a pas fini de faire les manchettes on dirait… Y aura-t-il un Le Caïman II?

samedi, mars 24, 2007
Le Caïman: à ne pas manquer

J'avais envie de vous le dire avant: allez voir Le Caïman au cinéma, c'est excellent. Moretti prouve qu'il est un maître de son art. Il a trouvé le moyen de raconter trois histoires à la fois: une politique, une sur le cinéma italien et une d'un couple qui foire. Le tout parfaitement intégré, drôle et critique en même temps.
Je vous renvoie au texte d'une critique qu'on a plus souvent l'occasion de lire.
LE CAÏMAN : Critique de Juliette Ruer (sur 24 Images)
Je vous renvoie au texte d'une critique qu'on a plus souvent l'occasion de lire.
LE CAÏMAN : Critique de Juliette Ruer (sur 24 Images)
mardi, mars 20, 2007
FTA: billets en vente dès aujourd'hui
La vente des billets du Festival TransAmérique commençait aujourd'hui. Quant à moi, je me suis précipité (j'étais prêt) sur le réseau Admission pour m'assurer une bonne place au nouveau spectacle d'une durée de 5 heures de Robert Lepage, Lipsynch. Robert Lepage fait partie des quelques rares artistes dont l'univers nous touche inconditionnellement tous les deux, Sara et moi. Quoi de mieux pour souligner notre anniversaire de rencontre et de mariage.
*Une entrevue d'une trentaine de minutes sur Lipsynch et autres sujets par Christiane Charette avec Robert Lepage.
LIPSYNCH
CHOEUR À NEUF VOIX. Fabuleux soap-opera, qui flirte autant avec la saga romanesque qu'avec la pensée du physicien Stephen Hawking, Lipsynch propose une série de destins croisés, de voix et de vies superposées, rien de moins qu'un état du monde avec ses absences et ses trous noirs, cela à travers les aléas d'hommes et de femmes réunis par le hasard et les probabilités.
Neuf histoires s'enchaînent, les règles de la chronologie sont abolies, et s'entrechoquent ainsi les microfictions, telles des billes de flipper actionnées par le manipulateur Lepage. Après Les Sept Branches de la rivière Ota et tant d'autres oeuvres monumentales, l'artiste nous mène en bateau, en train, en avion, en métro et en voiture jusqu'aux confluents où plusieurs rivières se rejoignent, au delta où se sont déposées les alluvions de mémoires endeuillées.
Œuvre dramatique et vaudevillesque, symphonie au coeur de laquelle chaque histoire, chaque personnage et chaque voix se présente tel un instrument avec sa musique et sa tonalité propres, Lipsynch est un vaste meccano qui porte le théâtre à l'acmé de ses possibilités narratives, un chatoyant cube de Rubik qui multiplie les facettes et toujours laisse éclore de nouvelles éventualités.

*Une entrevue d'une trentaine de minutes sur Lipsynch et autres sujets par Christiane Charette avec Robert Lepage.

CHOEUR À NEUF VOIX. Fabuleux soap-opera, qui flirte autant avec la saga romanesque qu'avec la pensée du physicien Stephen Hawking, Lipsynch propose une série de destins croisés, de voix et de vies superposées, rien de moins qu'un état du monde avec ses absences et ses trous noirs, cela à travers les aléas d'hommes et de femmes réunis par le hasard et les probabilités.
Neuf histoires s'enchaînent, les règles de la chronologie sont abolies, et s'entrechoquent ainsi les microfictions, telles des billes de flipper actionnées par le manipulateur Lepage. Après Les Sept Branches de la rivière Ota et tant d'autres oeuvres monumentales, l'artiste nous mène en bateau, en train, en avion, en métro et en voiture jusqu'aux confluents où plusieurs rivières se rejoignent, au delta où se sont déposées les alluvions de mémoires endeuillées.
Œuvre dramatique et vaudevillesque, symphonie au coeur de laquelle chaque histoire, chaque personnage et chaque voix se présente tel un instrument avec sa musique et sa tonalité propres, Lipsynch est un vaste meccano qui porte le théâtre à l'acmé de ses possibilités narratives, un chatoyant cube de Rubik qui multiplie les facettes et toujours laisse éclore de nouvelles éventualités.

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