Le blogue permet de se rendre compte à quel point le temps passe vite. Le 7 février 2006, je commençais mon blogue en publiant une entrevue du
24 Images avec Richard Leacock et publiée en 1989 (
ici, tout en bas de la page).
Je n'ai même pas eu le temps de le souligner le jour même et là je me rends compte que ça ne fait pas quelques jours, mais bien presque 3 semaines que je n'ai rien écrit sur le blogue... Comme l'année dernière à la même époque, j'ai un sérieux rhume qui ne décolle plus.
J'ai beaucoup de trucs à dire, mais je ne prends pas le temps de les écrire parce que je veux toujours prendre le temps de développer les thèmes. Alors pour une fois, allons-y en vrac.
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-Je risque de ne pas tellement écrire plus souvent sur mon blogue puisque, après avoir hésité entre
Madame Bovary et
La Guerre et la paix, j’ai commencé à lire
Atlas Shrugged (
La Révolte d'Atlas) de Ayn Rand après avoir lu la nouvelle selon laquelle
Scénarisé par Randall Wallace : Atlas Shrugged s’en vient…«The theme of Atlas Shrugged is that independent, rational thought is the engine that powers the world.» « Atlas Shrugged is a political book. It portrays fascism, socialism and communism – any form of state intervention in society, as systemically and fatally flawed.»
Ça ne m’étonne pas qu’on veuille finalement réaliser ce film en cette période florissante de néolibéralisme où on accuse de plus en plus l’État de pécher contre les lois économiques sacrées et intouchables.
Je lis le livre pour ne pas parler sans connaissance de cause quand Hollywood nous vomira son apologie d’un système économique «libre» qui en réalité ne crée rien d’autre qu’une majorité de pauvres et une minorité d’ultra riches.
-----------------------------------------------------------------------------------------------J’ai acheté
Trentemoller – The Last Resort que je trouve excellent et là, pour mon prochain achat, j’hésite entre un disque de
The Orb ou entre les
Substrata de Biosphere,
Selected Ambient Works 2 d’Aphex Twin et
76 :14 de Global Communication (sous l’influence de
Janmi)
-----------------------------------------------------------------------------------------------Sur Youtube, les
7 meilleurs commerciaux du monde selon Ingmar Bergman, tous de Roy Andersson.
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-En 1971, lors du Palmarès du film canadien à Toronto, Claude Jutra reçoit huit prix pour son film
Mon oncle Antoine. On peut regarder une
entrevue de Radio-Canada la même année avec le réalisateur.
Ce qui me marque :
-On fume sur le plateau.
-Jutra a un accent international.
-La sempiternelle question revient :
R.-C. : «Est-ce que vous avez l’impression que maintenant on arrive à une certaine stabilité, qu’on marche bien dans le monde du cinéma canadien-français?»
Claude Jutra : «On ne peut jamais dire ça avec le cinéma. Vous le savez autant que moi, que quand vous demandez à quelqu’un de n’importe quel pays, à n’importe quel moment, depuis la naissance du cinéma, «comment se porte le cinéma?» on vous répond automatiquement «le cinéma est en état de crise». Je crois que le cinéma est en état de crise permanent. Enfin, c’est quelque chose qui se généralise en ce moment pour absolument tout et tout le monde, mais ça a été le cas pour le cinéma depuis toujours. Ce qu’on peut dire, c’est que maintenant il se fait de plus en plus de films québécois et que les films sont de plus en plus sérieux et de plus en plus intéressants. J’ai l’impression qu’il y a une véritable industrie qui se bâtit mais quand les choses on l’air d’aller trop bien, je me méfie toujours et je crains le pire.»
----------------------------------------------------------------------------------------------D’ailleurs, Mon oncle Antoine est encore souvent considéré comme le meilleur film québécois comme en témoigne cette nouvelle de la PC sortie cette semaine.
Meilleurs films québécois
Mon Oncle Antoine domine12-02-2007
Mon oncle Antoine, le chef-d'oeuvre du réalisateur Claude Jutra, remporte la palme du meilleur film québécois de l'histoire d'après les résultats obtenus auprès des gens interrogés par le quotidien La Presse.
Le quotidien montréalais a questionné 50 personnes issues du milieu du cinéma dont les acteurs Michel Côté et Rémy Girard, le réalisateur Pierre Falardeau, Carol Faucher, analyste de la conservation à l'Office nationale du film (ONF), et Pierre Verroneau, conservateur à la cinémathèque.
Les répondants ont dressé chacun le palmarès des 10 films québécois qu'ils considéraient comme étant les meilleurs.
Dans ce classement, Mon Oncle Antoine est suivi par Les Bons Débarras, (Francis Mankiewicz), Les Ordres (Michel Brault), Léolo (Jean-Claude Lauzon) et le Déclin de l'empire américain (Denys Arcand).
Arcand compte deux autres films parmi les 10 premiers: Jésus de Montréal et Les Invasions barbares. Un zoo la nuit de Lauzon occupe le huitième rang.
C.R.A.Z.Y., de Jean-Marc Vallée, et Pour La Suite du monde de Pierre Perreault et Michel Brault, figurent aussi au sein du classement des 10 premiers.
Bon, assez pour aujourd’hui, je vous parle du prochain film de John Woo une autre fois.