jeudi, juillet 12, 2007

Rescue Dawn


Le dernier film de Herzog, Rescue Dawn, devrait arriver à l'affiche en juillet. Le New York Times nous propose une courte présentation du film par l'auteur en diaporama électronique qui s'intitule The Heart of Men.

samedi, juin 23, 2007

Tag littéraire

Marmel m'a passé la tag cybernétique littéraire, ce qui veut dire que je dois purger le mal en débloguant le tout. Voilà qui commence bien.

Étant plutôt un lecteur à digeston lente de romans interminables ou d'oeuvres philosophiques, ou encore de magazines, je n'ai pas lu tant d'auteurs ni de titres qu'on pourrait le penser, mais je me prête au jeu tout de même.

4 livres qui ont marqué mon enfance
-La Bible, croyez-moi, les histoires bibliques marquent une enfance
-Robinson Crusoé, mon premier roman après les Oui-Oui et avant les Club des 5
-Plusieurs Jules Verne
-David Copperfield de Charles Dickens

4 écrivains que je relirais, encore et encore
- Marcel Proust, ses phrases m’épatent à tout coup
- Lao Zi: riche sagesse profonde
- Bible: riche sagesse profonde (et histoire)
- Boris Vian

4 écrivains que je ne relirai plus
- Ayn Rand, Je méprise son idéologie
-Nietzsche, trop révolté contre tout et intense
-Michel Beaudry, parce que de toute façon mes collègues me le relisent sans cesse à mon grand damne
-Kant, trop lourd, je n’ai plus le temps

4 livres à lire, en attente dans ma bibliothèque (et j'ai très hâte)
-L’image-mouvement de Gilles Deleuze
-L’image-temps de Gilles Deleuze
- Chroniques de cinéma de Roger Leenhardt
- La Guerre et la paix de Leon Tolstoi

4 livres que je suis en train de lire
- Qu’est-ce que le cinéma? d’André Bazin
-Madame Bovary de Gustave Flaubert
- Le Mythe de Sisyphe d’Albert Camus
-Le traité du désespoir de Søren Kierkegaard

4 livres que je n'ai pas terminé
-1984 de Orson Welles (le beau lapsus qui me poursuit, je le laisse pour votre plus grand plaisir), ben c’est ça
-L’histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide
-Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche
- Eyeless in Gaza, de Aldous Huxley

4 livres que j'apporterais sur une île déserte
- Je comprends le principe, déjà j’aurais donné 4 livres pour «4 livres que j’apporterais en prison», mais sur une vraie, vraie île déserte? Le guide universel de la survie en 4 tomes, si ça existe!

Et puis tenez, on va garder le principe du 4, je tague Ivan, Martin, Mélanie et Jeff.

vendredi, juin 22, 2007

Bazin du jour

Une belle conclusion pour un texte, y a pas à dire.

«Ce n'est point un réalisme du sujet, mais du style. Il est peut-être le seul metteur en scène (Rossellini) au monde à savoir nous intéresser à une action tout en la laissant objectivement sur le même plan de mise en scène que son contexte. Notre émotion y est pure de toute sentimentalité, c'est qu'elle a été contrainte de se réfléchir sur notre intelligence. Ce n'est pas l'acteur qui nous émeut, ni l'événement, mais le sens que nous sommes contraints d'en dégager. Dans cette mise en scène, le sens moral ou dramatique n'est jamais apparent à la surface de la réalité; pourtant nous ne pouvons éviter de savoir quel il est si nous avons une conscience. N'est-ce point là une solide définition du réalisme en art: contraindre l'esprit à prendre parti sans tricher avec les êtres et les choses?»
«Allemagne, année zéro» dans la revue Esprit, 1949, in 7e art, Qu'est-ce que le cinéma, III Cinéma et Sociologie, L'Enfance sans mythes, 1961.

jeudi, juin 21, 2007

Suggestions DVD

C’est mort sur mon blogue, mais mon gazon est vert, mon plant de houblon haut et ma peau hâlée de soleil. Si vous voyez ce que je veux dire. De retour à une autre forme de culture, donc, puisque je ne suis pas encore Out of business comme Janmi, qui semble s’être débranché pour un temps indéterminé. Très dommage comme le souligne Simon Dor.

Vous avez peut-être vu des classiques de Jean Renoir tels que La Grande Illusion, La Bête humaine, La Règle du jeu ou encore Le Carrosse d’or, et bien si l’envie vous prend de voir quelques films de plus du même auteur sans passer par la cinémathèque ou l’ONF, sachez que depuis le 24 avril vous pouvez vous procurer le coffret Jean Renoir Collection pour 27$ CAN (voir sur Amazon). Cette édition beaucoup moins coûteuse que n’importe quel Criterion comprend 7 films: La fille de l'eau (1925), Nana (1926), Sur un air de Charleston (1927), La petite marchande d'allumettes (1928), La Marseillaise (1938), Le testament du Docteur Cordelier (1959) et Le Caporal épinglé (1962).

Les films restaurés et édités par StudioCanal et la Cinémathèque française sont tout simplement ici récupérés et distribués par Lionsgate en format NTSC. On aura ajouté au passage des sous-titres anglais desquels nous pouvons nous dispenser sans problème comme auditeur francophone. Les intertitres - qu'on a dû retraduire de l'anglais pour cause d'avoir égarés les originaux - sont en français.

Fait à noter, la femme de Jean Renoir, Catherine Hessling, se retrouve dans les quatre films muets. Hessling a joué un grand rôle dans la carrière de Renoir puisque sans elle, le réalisateur n’aurait peut-être jamais touché à une caméra de sa vie.

«« Moi, je n’ai jamais voulu être vedette de cinéma, jamais; c’est Renoir qui disait : j’userai s’il le faut de mon droit marital pour te faire tourner ». Jean Renoir confirme ces dires dans ses Mémoires en insistant sur le fait qu’il n’a mis les pieds dans ce métier que dans l’espoir de faire de sa femme une vedette». (Allez sur Wikipédia pour en savoir un peu plus)

J'appelle aussi votre attention sur ces DVD sortis cette semaine sur le marché :

IF.... (1968), édité chez Criterion, drame anglais de Lindsay Anderson avec Malcolm McDowell (avant Orange Mécanique donc). Un film très ancré dans les problèmes et les changements sociaux de l’époque.

Des lycéens anglais se révoltent violemment contre le système éducatif et la discipline de fer de leur établissement. Ils vont même jusqu'à tirer sur la foule le jour de la remise des prix.

RAINING STONES (1993), édité chez Koch Lorber, comédie dramatique de Ken Loach. J’aimerais bien voir ça, une comédie de Loach.

À travers l'histoire de la famille Williams et de son chef Bob, au chômage depuis de long mois, évocation de la misère ordinaire des populations qui vivent à la périphérie de Manchester.

SWEET MOVIE (1974), édité chez Criterion, comédie canadienne (!) d’une réalisatrice yougoslave, Dusan Makavejev, avec Carole Laure en miss monde! Là, je suis vraiment curieux! Qui a déjà entendu parler d’un tel film canadien? Vraiment, on méconnaît notre cinéma.

Les aventures érotiques et existentielles de miss Monde racontées dans une fable bouffonne et fantasque qui traite de la libération de l'homme sous toutes ses formes.

WR: MYSTERIES OF THE ORGANISM (1971), édité chez Criterion, comédie yougoslave de la même réalisatrice Dusan Makavejev. Quelque chose me dit que ce film respire la liberté créatrice comme on n’en trouve pas un milligramme dans les Nitro et Spiderman de ce monde.

Docu-fiction surréaliste explorant les avenues psychologiques et philosophiques de la libération sexuelle d'une jeune fille slave.

jeudi, mai 17, 2007

Vidéo sans vergogne

Oui bon, je prépare un vidéo qui a pour sujet le cinéma. Notre minuscule équipe a fait des tests sérieux... et moins sérieux. Voici donc la parodie de notre propre vidéo avant même son existence.


2 ou 3 images de Cannes

Pendant qu'on fait des pools sur Arrête ton cinéma, moi je tombe bien bas avec mes photos de stars. Il faut dire que j'y baigne et baignerai plusieurs heures durant dans les prochains jours (les photos, pas le festival).

Mark Ruffalo semble chercher le reste de la jupe de Chloe Sevigny (et par la même occasion nous aussi). Je trouve amusant de voir un gars se permettre sur la tribune, devant des centaines d'appareils photo, ce que plusieurs n'osent même pas faire dans la rue.


















D'ordinaire je n'aime pas trop Andie MacDowell. Ne cherchez pas, c'est comme ça. Mais sur cette photo, dans cette robe, elle semble sur le point de s'envoler d'élégance.



















Et bien qu'est-ce qu'on a là? Plusieurs millions de dollars de l'Oréal, ça c'est certain. Encore Andie MacDowell, mais je ne pouvais passer sous silence le passage de Gong Li sur le tapis rouge.

mercredi, avril 25, 2007

Les débuts de 24 images

À l’hiver 1979 sortait le premier numéro du magazine 24 images. À cette époque, le contenu se rapprochait davantage de celui qu’on retrouve aujourd’hui dans le magazine en ligne Hors Champ. On n’hésitait pas à discuter de théorie du cinéma comme en fait foi cet article s’intitulant «Notes pour introduire à une théorie de l’effet esthétique» que j’ai retranscrit et publié sur le web. Disons que la rédaction lançait la revue en grand!

De ce premier numéro de la revue toujours existante, voici l’Avant-propos et le Mot de la rédaction qui nous en apprennent un peu plus sur la raison d’être du magazine naissant. Suivent ensuite une brève introduction à l’article et le lien vers le texte.





Avant-propos

La revue de cinéma que vous avez entre les mains n’a pas comme but de se substituer à d’autres organes de presse comme Cinéma Québec, Take One, etc., qui remplissent parfaitement leur fonction, mais plutôt de permettre aux amateurs d’avoir des documents un peu différents à la fois centrés sur les aspects théoriques du cinéma et sur les personnages qui le font vivre. D’autre part, l’orientation «internationale» des rubriques ne doit pas être perçue comme un refus de s’intéresser au Québec, que du contraire.

Les Éditions du Préambule, en collaboration avec le Centre Cinématographique Jean-Mitry ont décidé de faire de 24 images un trimestriel, espérant que l’avenir et les encouragements du public leur donneront raison.

Toutes les remarques obligeantes ou désobligeantes, dans la mesure où l’intention qui les anime est positive, seront toujours accueillies avec intérêt.

L’éditeur

Mot de la rédaction

Oui, une nouvelle revue de cinéma est nécessaire. En fait, il n’y aura jamais assez de revues de cinéma. 24 images en est donc une autre, une nouvelle que nous, membres de la rédaction, aimons plus que les autres – de la même manière qu’un cinéaste aime toujours son dernier film plus que ses précédents.

L’on crée comme l’on peut. En cherchant à se faire valoir, en cherchant un moyen de communiquer. En transmettant un savoir. Nous venons de naître, nous ne pouvons pas dire à quelle tendance nous appartenons, ni l’esprit dans lequel notre revue veut être conçue. C’est vous, lecteurs, qui en ferez ce que vous voudrez. Nous essaierons de ne jamais nous barricader derrière quelque théorie fixe et inébranlable; nous veillerons à ce que le contenu de la revue apporte sans cesse à ses lecteurs un bagage cinématographique enrichissant et nouveau, et nous souhaiterons la bienvenue à tous ceux qui voudraient se joindre à nous par l’apport d’articles ou d’études de tous genres, susceptibles d’intéresser notre comité de sélection.

Vingt-quatre images font une seconde de film, mais il a fallu plus de huit cent mille secondes pour créer ce pemier numéro de 24 images. Nous espérons qu’il vous plaira.

Le rédacteur en chef [Maurice Elia]

Mon introduction au texte

Cette introduction théorique est extrêmement ambitieuse. À partir de concepts empruntés à divers courants philosophiques, à la psychanalyse (plus largement à la psychologie) et à l’analyse marxiste, l’auteur cherche à établir une problématique valable qui constituerait un point de départ sûr pour ensuite entamer une réfléxion sur ce qu’est ou ce que n'est pas la réalité et la vérité au cinéma. Assez loin dans son texte, l’auteur établit que «il faut réfléchir à cette impossibilité qui constitue les pratiques artistiques comme «reflet» du «réel» et donc «ce que nous voudrions éclairer à partir de ce constat, concerne l’ambiguïté, pour n’en pas dire plus à cette étape, d’un projet de fondation d’une esthétique matérialiste à partir de la trop célèbre et équivoque théorie du «reflet»».

J’ai trouvé le texte très hermétique. L’auteur utilise un vocabulaire conceptuel –souvent philosophique- difficile d’accès, sans prendre le temps de vulgariser. Remarquez que l’article déjà long aurait été encore plus imposant.

L’utilisation surabondante des guillemets m’a un peu agacé aussi.

Pour faciliter la lecture, j’ai ajouté quelques liens vers des définitions sur Wikipédia, entre crochets. Si vous ne lisez pas ce texte deux fois pour bien le comprendre, je vous salue bien bas.

Notes pour introduire à une théorie de l’effet esthétique
Par Richard Groulx

vendredi, avril 20, 2007

La réalité rejoint la fiction

Cette nouvelle m'a tout de suite fait penser au film Children of Men. Ne reste plus qu'une nouvelle sur la stérilité des femmes et le film passera pour une prophétie. Dans ce cas-ci on ne peut pas encore parler de réalité qui dépasse la fiction et espérons bien que ça restera comme ça.

Immigration (clandestine): L'UE se dote d'une force de réaction rapide


«Les ministres de l'Intérieur et de la Justice de l'Union européenne ont entériné vendredi la création d'une force de réaction rapide chargée de lutter contre l'immigration clandestine dans les pays du sud de l'UE.


Le ministre allemand de l'Intérieur, Wolfgang Schaeuble, qui présidait la réunion au Luxembourg, a précisé que la création de patrouilles aux larges des côtes européennes et africaines fin mai avait également été approuvée.


«Les citoyens attendent de l'Europe qu'elle fournisse une protection de ses frontières extérieurs communes», a déclaré M. Schaeuble. Il a qualifié ces décisions, qui seront finalisées au cours de prochains mois, de «mesures vitales pour contrer l'immigration clandestine». »


[...]


«L'agence sera chargée de déployer les équipes dans un délai de quelques jours à destination de chaque pays dont les frontières apparaîtront sous la menace d'une vague de migration.

Les membres de ces équipes jouiront de pouvoirs spécifiques leur permettant de décider immédiatement de la marche à suivre [euh, ouf, ça promet à long terme]: soit lancer un processus de demande d'asile, soit le renvoi des migrants vers leurs pays d'origine. L'agence Frontex sera également dotée de 27 hélicoptères, 116 bateaux et 21 avions fournis par les pays membres pour assurer les patrouilles régulières. »

La nouvelle intégrale sur Canoë

vendredi, avril 13, 2007

Un blogue cinéma cité dans Le Monde

Dans les blogues que je visite, je savais que celui de Martine était populaire, mais j’étais loin de me douter que Contrechamp était si fréquenté et connu. Enfin si, j’avais une petite idée en voyant le nombre de commentaires que chaque billet attirait, mais je n'aurais pas pu imaginer que c'était à ce point.

Difficile de garder l’anonymat comme auteure d’un blogue, surtout quand ce dernier attire quelque 3000 visiteurs par jour et qu’un journaliste du Monde s’intéresse à notre cas. C’est ce qui est arrivé à Sandrine Marques, auteure du blogue de haute qualité Contrechamp. Remarquez, elle ne s’en plaint pas.

3000 visites par jour, ce n’est pas rien. Il faut dire que son blogue est un des rares – pour ne pas dire le seul - figurant parmi les liens des Cahiers du Cinéma et de la Cinémathèque française.

Voyez l’article du Monde «Sandrine Marques, la passion du cinéma en ligne» :
Sur le site du journal Le Monde
Dans mes archives

mercredi, avril 11, 2007

Google Page Creator

Il y a quelques mois de cela, j'avais lu une nouvelle techno qui nous apprenait qu'un des mille projets de Google était de permettre aux internautes de créer facilement des pages web sans avoir à connaître les codes html (donc WYSIWYG) et sans recourir à des services d'hébergeur. Je suis allé vérifier cette fin de semaine ce qu'il advenait de cette idée. Et bien, ils la développent de belle façon.

Il suffit de s'ouvrir un compte courriel gmail et de créer une page d'accueil (ce n'est même pas nécessaire) pour ensuite créer des pages individuelles que vous avez le choix de lier entre elles comme bon vous semble. Comme le service est offert par Google, l'outil fonctionne à peu de choses près comme celui de Blogger.

Je vais m'en servir pour publier des articles ou des extraits d'articles, allégeant ainsi visuellement mon blogue et gonflant ainsi un peu plus les archives virtuelles du web.

Ainsi, au lieu de publier l'entrevue complète de 24 Images avec Richard Leacock, je vais faire une introduction pour ensuite indiquer simplement: Cliquez ici pour lire l'entrevue.

Voyez l'ébauche de ma page d'accueil.

Génial comme service, non?

Google Page Creator