Vous avez peut-être vu des classiques de Jean Renoir tels que La Grande Illusion, La Bête humaine, La Règle du jeu ou encore Le Carrosse d’or, et bien si l’envie vous prend de voir quelques films de plus du même auteur sans passer par la cinémathèque ou l’ONF, sachez que depuis le 24 avril vous pouvez vous procurer le coffret Jean Renoir Collection pour 27$ CAN (voir sur Amazon). Cette édition beaucoup moins coûteuse que n’importe quel Criterion comprend 7 films: La fille de l'eau (1925), Nana (1926), Sur un air de Charleston (1927), La petite marchande d'allumettes (1928), La Marseillaise (1938), Le testament du Docteur Cordelier (1959) et Le Caporal épinglé (1962).
Les films restaurés et édités par StudioCanal et la Cinémathèque française sont tout simplement ici récupérés et distribués par Lionsgate en format NTSC. On aura ajouté au passage des sous-titres anglais desquels nous pouvons nous dispenser sans problème comme auditeur francophone. Les intertitres - qu'on a dû retraduire de l'anglais pour cause d'avoir égarés les originaux - sont en français.
Fait à noter, la femme de Jean Renoir, Catherine Hessling, se retrouve dans les quatre films muets. Hessling a joué un grand rôle dans la carrière de Renoir puisque sans elle, le réalisateur n’aurait peut-être jamais touché à une caméra de sa vie.
«« Moi, je n’ai jamais voulu être vedette de cinéma, jamais; c’est Renoir qui disait : j’userai s’il le faut de mon droit marital pour te faire tourner ». Jean Renoir confirme ces dires dans ses Mémoires en insistant sur le fait qu’il n’a mis les pieds dans ce métier que dans l’espoir de faire de sa femme une vedette». (Allez sur Wikipédia pour en savoir un peu plus)
J'appelle aussi votre attention sur ces DVD sortis cette semaine sur le marché :
IF.... (1968), édité chez Criterion, drame anglais de Lindsay Anderson avec Malcolm McDowell (avant Orange Mécanique donc). Un film très ancré dans les problèmes et les changements sociaux de l’époque.
Des lycéens anglais se révoltent violemment contre le système éducatif et la discipline de fer de leur établissement. Ils vont même jusqu'à tirer sur la foule le jour de la remise des prix.
RAINING STONES (1993), édité chez Koch Lorber, comédie dramatique de Ken Loach. J’aimerais bien voir ça, une comédie de Loach.
À travers l'histoire de la famille Williams et de son chef Bob, au chômage depuis de long mois, évocation de la misère ordinaire des populations qui vivent à la périphérie de Manchester.
À travers l'histoire de la famille Williams et de son chef Bob, au chômage depuis de long mois, évocation de la misère ordinaire des populations qui vivent à la périphérie de Manchester.
SWEET MOVIE (1974), édité chez Criterion, comédie canadienne (!) d’une réalisatrice yougoslave, Dusan Makavejev, avec Carole Laure en miss monde! Là, je suis vraiment curieux! Qui a déjà entendu parler d’un tel film canadien? Vraiment, on méconnaît notre cinéma.
Les aventures érotiques et existentielles de miss Monde racontées dans une fable bouffonne et fantasque qui traite de la libération de l'homme sous toutes ses formes.
WR: MYSTERIES OF THE ORGANISM (1971), édité chez Criterion, comédie yougoslave de la même réalisatrice Dusan Makavejev. Quelque chose me dit que ce film respire la liberté créatrice comme on n’en trouve pas un milligramme dans les Nitro et Spiderman de ce monde.
Docu-fiction surréaliste explorant les avenues psychologiques et philosophiques de la libération sexuelle d'une jeune fille slave.
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