mardi, janvier 30, 2007

Exercice de modestie


J’aime bien lire les critiques de cinéma des autres et, toujours prêt à apprendre, j’en profite par la même occasion pour les comparer avec les miennes. Je dois avouer que ma critique de Dahlia noir paraît très faible par rapport à celle que j’ai trouvée sur Matière focale. Le style vivant et la richesse de l’analyse m’ont impressionné.

Le site est très laid et donne mal aux yeux, mais, hey, ce sont des passionnés bénévoles!

lundi, janvier 29, 2007

Dans la catégorie N'importe quoi: Yves Desgagnés

Le Journal de Montréal dont les chroniqueurs culturels, dans leur grand esprit de discernement cinéphile, n’en finissent plus de couvrir la sortie du film Roméo et Juliette (sentez ici l’exaspération), nous apprenait vendredi dernier dans l’article «Injustice ou vengeance?», faisant suite à une entrevue (sûrement la 500ième dans le cadre de la promotion du film) avec Yves Desgagnés, que :

«Écarté des Jutra, boudé par ses pairs, Yves Desgagnés affirme avoir été traité injustement par le milieu du cinéma québécois pour son film Roméo et Juliette.

Yves Desgagnés n'a reçu aucune nomination pour Roméo et Juliette au prochain gala des Jutra.»

Pauvre petit, déjà qu’on a du Bon Cop Bad Cop partout, c’eut été le comble de l’incrédibilité s’il eut fallu que les Jutra tapissent mur à mur du larmoyant Roméo et Juliette.

On a tellement hâte à son troisième film au budget de 9 millions de dollars. Espérons qu'on aura droit à sa direction bergmanienne des acteurs, comme il l'a fait avec Claudine Mercier dans Idole Instantanée. Si, si, Desgagnés s'est inspiré de Bergman et Kubrick pour son premier film, comme on l'apprend dans une entrevue avec Bazzo. S'il y avait une catégorie «N'importe quoi» aux Jutra, parions qu'il remporterait le prix.

vendredi, janvier 19, 2007

Retour de vacances

Après un mois de vacances non planifiées de mon blogue, quelques soirées trop arrosées et un contrat interminable terminé me voici de retour avec un sujet léger.

J'aime beaucoup la vie urbaine, je déteste les banlieues et j'adore la forêt. C'est une des raisons pour lesquelles je suis revenu en région, même si paradoxalement Montréal me manque toujours (et d'autres films que The Hitcher à l'affiche). Mais quand je me retrouve une fin de semaine complète à faire du bois de poêle avec mes beaux-frères dans la vraie forêt, Montréal n'existe plus. Si je croyais à la réincarnation, je dirais que je redeviens le coureur des bois que j'ai été.

Les nuits glaciales, la lune brillante traversant le ciel clair illuminé de myriades d'étoiles, l'odeur du poêle à bois, la neige craquante, les scies et les motoneiges hurlantes, le vent dans les arbres, le silence, l'absence, le détachement. Et bien sûr, l'épuisement et le mal de tête.

J'ai pris quelques images avec mon caméscope. Voici quelques «stills».


Remarquez mon air faux bûcheron. En effet, un vrai ne s'habille pas trop chaudement, ne met pas de bouchons et ne porte surtout pas des verres fumés bleus.

Avec l'engin.Non non, je ne fais pas semblant. La scie est cachée par les énormes bûches de l'arbre bicentennaire MORT (nous n'abattons pas d'arbres centenaires sains, quand même).

Une vue embrouillée de la région de Petit Saguenay prise d'une motoneige conduite par un excité.