vendredi, janvier 19, 2007

Retour de vacances

Après un mois de vacances non planifiées de mon blogue, quelques soirées trop arrosées et un contrat interminable terminé me voici de retour avec un sujet léger.

J'aime beaucoup la vie urbaine, je déteste les banlieues et j'adore la forêt. C'est une des raisons pour lesquelles je suis revenu en région, même si paradoxalement Montréal me manque toujours (et d'autres films que The Hitcher à l'affiche). Mais quand je me retrouve une fin de semaine complète à faire du bois de poêle avec mes beaux-frères dans la vraie forêt, Montréal n'existe plus. Si je croyais à la réincarnation, je dirais que je redeviens le coureur des bois que j'ai été.

Les nuits glaciales, la lune brillante traversant le ciel clair illuminé de myriades d'étoiles, l'odeur du poêle à bois, la neige craquante, les scies et les motoneiges hurlantes, le vent dans les arbres, le silence, l'absence, le détachement. Et bien sûr, l'épuisement et le mal de tête.

J'ai pris quelques images avec mon caméscope. Voici quelques «stills».


Remarquez mon air faux bûcheron. En effet, un vrai ne s'habille pas trop chaudement, ne met pas de bouchons et ne porte surtout pas des verres fumés bleus.

Avec l'engin.Non non, je ne fais pas semblant. La scie est cachée par les énormes bûches de l'arbre bicentennaire MORT (nous n'abattons pas d'arbres centenaires sains, quand même).

Une vue embrouillée de la région de Petit Saguenay prise d'une motoneige conduite par un excité.

1 commentaire:

Yvan a dit...

Tu as été sans aucun doute à même de constater toute la puissance que "L'engin" procure n'est-ce pas?
:) Ze power!
Lui et moi fraternisons de temps en temps quand je vais chez ma mère, sur la ferme de mon défunt paternel, pour y "nettoyer" les sentiers.

"Que l'on appelle le nettoyeur!"
Et le nettoyeur s'amène illico dans un fracas infernal, pour ensuite tout éteindre et écouter le silence.

C'est un choix difficile mais naturel que de vivre à la campagne versus la ville en ce qui me concerne. J'aime les deux aussi, j'abhorre la criss de banlieue où je travaille.Cités dortoir sans âme dessinées pour la bagnole... Alors quand le blues me pogne, j'ai la campagne comme soupape de sécurité, ou Montréal pas trop loin. Mais la ville, j'ai donné,bien que certains évènements culturels m'y attireront toujours.

Je lorgne côté campagne désormais mais idéalement pas trop éloignée de Mtl.
Tous ces rêves, ça prend du blé, encore du blé.On y travaille mec.
On y travaille. Au plaisir de se faire une tite partie d'échecs si jamais tu passes par Mtl un de ces quatres!