
samedi, août 23, 2008
Le sage parla
Pour ceux qui ne seraient pas abonnés au 24 Images, le dernier numéro vient de sortir avec une petite surprise: un dossier sur les Séries télé. Comme d'habitude, les textes de Pierre Barrette sont fort intéressants, même qu'il y a Helen qui signe un texte sur la téléperméabilité post-911.
Maintenant que la pub est faite, voilà l'extrait que je voulais partager. Tiré de l'entretien du réalisateur Paul Tana avec Marcel Jean.
«Je me réinstallerais volontiers dans le mainstream, mais je ne suis pas du tout certain que je jouerais avec le même intérêt dans la ligue dans laquelle j'évoluais avant, celle des longs métrages. Je ne sais pas... Je ne me sens pas victime du contexte actuel - dans lequel la quête avide du plus grand nombre de spectateurs est la donnée fondamentale -, mais comme observateur de ce contexte, je remarque que je ne peux accepter le conservatisme esthétique qui en découle.
Comme la plupart des cinéastes de ma génération, je suis le produit d'un environnement idéaliste, qui a peut-être même exacerbé des tendances narcissiques (le cinéma d'auteur avec un grand A), alors que le public était une donnée secondaire parce que ce qui était important, c'était la démarche du cinéaste. Avec raison, sans doute, on a contré les excès de cette pensée. Je ne condamne pas ce rééquilibrage. Le problème, c'et qu'aujourd'hui on a tendance à sacrifier des films en présumant qu'ils n'intéressent personne alors que ce qu'il faudrait, c'est un peu d'imagination du côté de la distribution et de la recherche de public.»
Maintenant que la pub est faite, voilà l'extrait que je voulais partager. Tiré de l'entretien du réalisateur Paul Tana avec Marcel Jean.

Comme la plupart des cinéastes de ma génération, je suis le produit d'un environnement idéaliste, qui a peut-être même exacerbé des tendances narcissiques (le cinéma d'auteur avec un grand A), alors que le public était une donnée secondaire parce que ce qui était important, c'était la démarche du cinéaste. Avec raison, sans doute, on a contré les excès de cette pensée. Je ne condamne pas ce rééquilibrage. Le problème, c'et qu'aujourd'hui on a tendance à sacrifier des films en présumant qu'ils n'intéressent personne alors que ce qu'il faudrait, c'est un peu d'imagination du côté de la distribution et de la recherche de public.»
lundi, août 18, 2008
Louve-garou
dimanche, août 17, 2008
L'image dans la peau
Ce n’est donc que cet après-midi que j’apprends ceci, Denis Côté a remporté hier le prix de la meilleure mise en scène au Festival de Locarno, pour le film Elle veut le chaos. À voir au FNC cet automne donc. Je n’ai jamais publié de commentaire sur ses films, ce serait une bonne occasion de me rattraper cet automne avec quelque chose de comparatif.
Il n’y a pas que le pelage du léopard qui soit fascinant comme en témoignent ces photos pigées sur AP. Comme quoi Denis C. a vraiment l’image dans la peau. On devrait décerner un prix à son tatoueur.
jeudi, août 07, 2008
Le Cas goberge
J'y vais aussi de ma participation en tapage médiatique pour la sortie du prochain pseudofilm puérilo-nombriliste. Voici l'analyse la plus sérieuse que je puisse faire sans avoir vu le film (sinon on m'accuserait de mauvaise foi, je suis professionnel quand même). Mes prévisions donc, nono-bstant.


Mon choix aurait plutôt été:


Mon choix aurait plutôt été:

mercredi, août 06, 2008
Citizen Penn

Dans son numéro du mois de mai 2008, la revue Positif publiait la traduction d'un article fort intéressant sur Sean Penn paru en 2006 dans le New Yorker. En cherchant la citation «What's the difference between yogurt and Los Angeles? Yogurt has a living culture.», je me suis rendu compte que l'article original en anglais, également publié dans The Observer, se trouve toujours en ligne. Alors si ça vous intéresse et que vous n'avez pas ce numéro du Positif, voici le lien vers The Observer. Je l'ai aussi récupéré dans mes archives, sait-on jamais quand il disparaîtra.
Sur The Observer
Sur Cinépars
lundi, août 04, 2008
Soljenitsyne nous quitte

Ça y est, le grand écrivain est mort.
Je vous invite à lire cet article du Monde: Alexandre Soljenitsyne, écrivain et héros de la dissidence russe
L'autre Alexandre, Sokourov celui-là, a eu la bonne idée de le rencontrer il y a quelques années alors que l'écrivain était revenu dans sa terre natale. Quelques extraits du DVD dans ce billet: Dialogues with Solzhenitsyn : a film by Alexander Sokurov
samedi, juillet 26, 2008
Nuages sur la ville pendant la nuit

Une des choses que j’apprécie beaucoup chez Simon Galiero, c’est son attachement au cinéma québécois, à ses artisans et à son histoire. C’est extrêmement évident dans son prochain film, Nuages sur la ville pendant la nuit, (dont le tournage devait prendre fin cette semaine) puisque trois de ses acteurs sont Jean-Pierre Lefebvre, Robert Morin et Marcel Sabourin ! Pour un premier long métrage, il s’agit là d’une distribution plus que respectable, surtout lorsqu’on considère le petit budget.
Que Galiero fraye avec des cinéastes de cette trempe, je vois ça comme à l’époque médiévale des guildes où le savoir se transmettait entre maîtres et apprentis. Forger le savoir. Surtout que Lefebvre, Morin et même Sabourin sont des metteurs en scène…
Même si je n’en ai pas fait la critique dans mon blogue, j’ai beaucoup aimé son court métrage Notre prison est un royaume et je ne m’attends pas à moins de son premier long. En plus ce sont tous des gens qui ont beaucoup d’humour, alors ça promet comme tragicomédie.
Comme je suis toujours en retard dans les nouvelles, voici un article du Cahier Week-end du Journal de Montréal de la semaine dernière. Évidemment, on y a misé sur le petit budget de la chose, c’est presque qu’un branding maintenant, ou tu es un as du petit budget (catégorie de laquelle Denis Côté essaie de ne pas devenir l’emblème) ou alors tu cartonnes au box-office comme Canuel.
Même si je n’en ai pas fait la critique dans mon blogue, j’ai beaucoup aimé son court métrage Notre prison est un royaume et je ne m’attends pas à moins de son premier long. En plus ce sont tous des gens qui ont beaucoup d’humour, alors ça promet comme tragicomédie.
Comme je suis toujours en retard dans les nouvelles, voici un article du Cahier Week-end du Journal de Montréal de la semaine dernière. Évidemment, on y a misé sur le petit budget de la chose, c’est presque qu’un branding maintenant, ou tu es un as du petit budget (catégorie de laquelle Denis Côté essaie de ne pas devenir l’emblème) ou alors tu cartonnes au box-office comme Canuel.
Les défis d’un budget limité
Sur la photo, à gauche complètement, Simon Galiero, l'homme à casquette visible derrière la tête de Jean-Pierre Lefebvre, Nicolas Canniccioni à la caméra et Robert Morin à droite. Le perchiste et le préposé au ventilateur me sont inconnus, ainsi que la jeune dame dans le miroir. © Le Journal, Alain Décarie
mercredi, juin 18, 2008
Tranche de vie
lundi, juin 16, 2008
Tague printanière

Attrape le livre le plus proche
Va à la page 123 (ou 23 si short book !)
Trouve la 5ème phrase
Et recopie les 3 suivantes
À portée de main, j'avais le choix entre Le fond de l'aire est frais à droite (quelle coïncidence quand même!) et Notes sur le cinématographe à gauche. Pour plaire à tous les publics, je mets les deux.
Notes sur le cinématographe, Robert Bresson
P. 23
...Il est une amorce à quelque chose.)
*
M'appliquer à des images insignifiantes (non signifiantes).
*
Aplatir mes images (comme avec un fer à repasser), sans les atténuer.
Le fond de l'air est frais, Fred
p.23
-Jamais je n'ai été aussi humilié! Humilié!
Je ne suis pas un saltinbanque, madame, je ne donnerai plus un seul concert dans cette maison!
-Voyons, maître...
Pour terminer je refile la tague à Helen (on saura ce qui traîne près de son ordi pendant son doctorat) et Marmel pour savoir ce qui l'éloigne tant de son blogue. :-)
S'abonner à :
Messages (Atom)