Vendredi 6 août, 19h30
Samedi 7 août, 19h30
Dimanche 8 août, 19h00
Lundi 9 août, 21h15
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Japon. 1948. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 98 min. Avec Toshiro MifuneVersion originale japonaise avec sous-titres anglais
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Le Japon de l’immédiate après-guerre. Un soir, un médecin alcoolique officiant dans les quartiers défavorisés est réveillé par un jeune yakuza blessé par balle. En le soignant, il découvre que celui-ci est atteint de tuberculose, mais il refuse de suivre les prescriptions proposées. Commence alors une relation étrange entre les deux hommes."Toshiro Mifune jouait avec une énergie stupéfiante […]. Avec sa vivacité, il avait également une grande finesse de sensibilité. […] J’ai compris tout de suite que je ne devais pas le laisser devenir trop séduisant dans le rôle du gangster, mais il aurait été désastreux de contenir la puissance attractive de Mifune au moment où sa carrière s’ouvrait…"– AKIRA KUROSAWA
Vendredi 6 août, 21h30
Samedi 7 août, 17h30 et 21h30
Dimanche 8 août, 15h00
Vendredi 13 août, 18h15
Lundi 16 août, 18h15
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Japon. 1950. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 88 min. Avec Toshiro MifuneVersion originale japonaise avec sous-titres anglais
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"Véritable leçon de cinéma, le film de Kurosawa demeure une réalisation exemplaire dont le modernisme surprend encore et toujours. Tout comme Citizen Kane, qui aurait pu être réalisé aujourd'hui sans grandes altérations majeures, Rashomon se distingue par la finesse d'un jeu de caméra posé et intelligent. Que ce soit le premier film oriental à attirer l'attention des cinéphiles occidentaux justifie son importance historique mais n'explique pas son succès. Ce qui fait que l'on revient encore et toujours au classique de Kurosawa, c'est cette splendide naïveté nuancée qui en informe la réflexion. L'indéniable accomplissement technique de l'ensemble n'est que le couronnement pour un film fort simple dont la densité, pourtant, a de quoi laisser pantois. Ce qui a vraiment eu lieu dans cette forêt restera à jamais un mystère, car même la perspective qui peut nous sembler définitive est voilée par le mensonge et la subjectivité. Mais c'est cette absence d'absolu qui fait de Rashomon un film grandiose."– PANORAMA-CINEMA.COM
Dimanche 8 août, 21h00
Lundi 9 août, 19h00
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Japon. 1949. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 122 min. Avec Toshiro Mifune.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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"Stray Dog, tourné en 1949, est déjà le neuvième film de Kurosawa, qui commença sa carrière en 1942 alors que la Seconde Guerre mondiale faisait rage. S’attaquant aux mêmes problématiques que le néo-réalisme italien — et même le réalisme poétique de Renoir —, ce polar magnifique conjugue l’atmosphère tendue et oppressante du film noir, la réflexion existentialiste sur les notions de bien et de mal et la description quotidienne d’un Japon ravagé par la guerre. Un film essentiel pour aborder l’œuvre difficile — et cependant incontournable — du cinéaste japonais.Conjuguant la chaleur et l’humidité palpables des scènes, la musique aux soubresauts violents, les contre-plongées en forme d’abîme, la mise en scène toute en intensité (dans les passages d’un plan à l’autre, souvent par volets) et en profondeur (dans le cadrage), Kurosawa obtient avec Stray Dog un « film noir » parfait de bout en bout. Hitchcock lui-même l’aurait salué bien bas."– CRITIKAT.COM
Mardi 10 août, 21h00
Mercredi 11 août, 21h00
Jeudi 12 août, 18h15
Samedi 14 août, 13h45
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Japon. 1952. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 143 min. Avec Takeshi Shimura.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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Un fonctionnaire effacé apprend qu'il n'a que quelques mois à vivre et décide de profiter de la vie avant de se rendre compte que cela ne le satisfait pas.Film préféré de Kurosawa, To Live est une oeuvre humaniste touchant à une préoccupation essentielle du réalisateur, tourmenté à l'idée de mourir avant d'avoir assez vécu."To Live est un film spécifiquement japonais, mais ce qui frappe en cette oeuvre et s'impose à l'esprit, c'est la valeur universelle de son message."- ANDRÉ BAZIN
Vendredi 13 août, 20h00 (STA)
Samedi 14 août, 16h15 (STF) et 20h00 (STA)
Dimanche 15 Août, 16h15 (STF) et 20h00 (STA)
Lundi 16 août, 20h00 (STA)
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Japon. 1954. Réal.: Akira Kurosawa. Projection numérique (STF) / 35 mm (STA). 207 min. Avec Toshiro Mifune, Takeshi Shimura.Version originale japonaise avec sous-titres français ou anglais selon l’heure de projection
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Au XVIe siècle, époque de grande violence au Japon, une bande de guerriers sans pitié opprime et rançonne un village de paysans. Désespérés, ces derniers se résolvent à engager des samouraïs pour les protéger. Kambei, aidé de son disciple Katsushiro, recrute quatre soldats errants ainsi qu'un demi-fou, Kikuchiyo. Peu à peu, ils s'intègrent au village dans un climat de confiance. Grâce à un entraînement intensif, et parfois cocasse, les villageois se préparent à défendre leurs biens et à combattre aux côtés des samouraïs...Ce fut longtemps le film le plus cher de l'histoire du cinéma nippon. Confrontés à un tournage long et difficile, les dirigeants de la Toho faillirent même abandonner le projet. Mais la version intégrale prouve que Les sept samouraïs est un chef-d'oeuvre, bien plus qu'un simple western japonais. D'ailleurs, si Kurosawa a pu se dire influencé par John Ford, c'est son film qui a suscité un remake sous forme de western (le trop élaboré Les sept mercenaires) et non l'inverse. L'assaut final est filmé avec de nombreuses caméras et une multitude de plans latéraux qui, dans un montage rapide accélérant l'action, contribuent à l'aspect frénétique et mémorable de la scène.- ARTV
Mardi 17 août, 19h00
Mercredi 18 août, 21h00
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Japon. 1955. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 103 min. Avec Toshiro Mifune , Takeshi Shimura.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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L’industriel Nakajima, chef de famille fortuné, est obsédé par la menace atomique. Il souhaite vendre tous ses biens et s’exiler au Brésil pour se protéger. Dans cette intention, il retire tout son argent de la banque et cherche à vendre son usine."Mifune nous offre ici une prestation remarquable, très éloignée de ses habituels rôles, toujours aussi énergique et fougueux, sous les traits plus marqués d’un vieillard, qui plie sous le poids de l’angoisse dont il est imprégné."– KUROSAWA-CINEMA.COM
7-KAKUSHI-TORIDE NO SAN-AKUNIN/ THE HIDDEN FORTRESS
Mardi 17 août, 21h00
Mercredi 18 août, 18h30
Dimanche 22 août 22, 14h00
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Japon. 1958. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 139 min. Avec Toshiro Mifune , Takeshi Shimura.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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Afin de refonder le clan Akizuki, une jeune princesse tente de gagner un territoire allié, escortée par un guerrier hors pair et deux paysans cupides et maladroits."Après quelques films sérieux et graves, Kurosawa se lance dans le film d'aventures. Dans cette histoire relativement classique, Kurosawa surprend le spectateur avec des personnages qui le sont beaucoup moins. Ainsi, le héros, le général joué par Mifune, n'hésite pas à sacrifier sa soeur, la princesse est une femme indépendante qui se ballade en short, quant aux paysans-serviteurs ils ne sont là que par l'appât du gain, et apportent une touche d'humour par leur maladresse et leur naïveté. Pour son premier film en cinémascope, Kurosawa perfectionna l'utilisation de caméras multiples. Il tourna la même scène avec plusieurs caméras (entre deux et six) sous différents angles. Cette technique il permettant une grande souplesse lors du montage. George Lucas avoua s'être inspiré du scénario de La Forteresse cachée pour écrire La Guerre des étoiles. En effet, Lucas raconte l'histoire d'une princesse (Leia) pourchassée par ses ennemis (Dark Vador et l'Empire), aidée dans sa fuite par un chevalier (Luke Skywalker) et deux hommes attirés par l'argent (Han Solo et Chewbacca)."– UTC.FR
Jeudi 19 août, 18h00
Vendredi 20 août, 21h15
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Japon. 1963. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 143 min. Avec Toshiro Mifune , Takeshi Shimura.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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Gondô est placé devant un dilemme : il a réuni une grosse somme d’argent pour racheter la totalité des parts de son usine, mais on lui demande la même somme comme rançon d’un enfant kidnappé."Polar ayant inspiré de grands noms tel que Polanski, High and Low est un oeuvre majeure à mi-chemin entre la dénonciation sociétale et le thriller hitchkokien. On retrouve tous les éléments qui inspireront des cinéastes comme Polanski ou Scorsese. Une méthode en partie brisée par la suite, quand le film se concentre sur l'enquête policière. Chose rare, la presse n'est pas un obstacle au bon déroulement des investigations, mais un allié collaborant avec la police. En toile de fond, l'industrie devient un environnement de requins dont s'émancipe l'homme d'affaires. Après un final haletant, le constat est là : High and Low est bel et bien l'un des meilleurs polars jamais réalisés. Du très très grand cinéma !"– PLAN-C.FR
Jeudi 19 août, 21h00
Vendredi 20 août, 19h00
Samedi 21 août, 17h15
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Japon. 1957. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 109 min. Avec Toshiro Mifune , Takeshi Shimura.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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Dans le Japon du XVIe siècle, deux généraux, Taketoki Washizu et Yoshiaki Miki, sont perdus dans les brumes et la forêt au retour d'une bataille victorieuse. Ils rencontrent une sorcière qui leur prédit que Washizu deviendra commandant du fort septentrional et succédera à son seigneur Kuniharu Tsuzuki. Cependant, ce sera Yoshiteru, le fils de son ami Miki, qui régnera. Sous l'influence de sa femme Asaji, Washizu assassine le seigneur Tsuzuki, puis envoie ses hommes tuer Miki, mais son fils échappe à la mort."Cette très fidèle transposition du Macbeth de Shakespeare dans le Japon médiéval se révèle une véritable splendeur plastique. Avec Shakespeare, Akira Kurosawa trouve une sorte de frère : l'univers de l'auteur de Hamlet se fond admirablement dans celui du cinéaste, qui ne renie jamais la théâtralité de son matériau d'origine. La violence, les conflits, les enjeux de pouvoir, les marques du destin, le sens du mystère trouvent ici de merveilleux équivalents japonais. D'où une réalisation expressive et théâtrale, marquée par quatre moments forts inscrits dans toutes les mémoires : l'apparition magique d'une lady Macbeth directement issue du théâtre nô ; les oiseaux chassés de la forêt qui envahissent la forteresse ; la ténacité d'un brouillard mystérieux dans les environs du château ; enfin, l'attaque finale du château par des guerriers que l'on ne distingue pas de la forêt et qui s'achève sur un buisson de flèches s'abattant sur Toshiro Mifune, l'acteur fétiche du cinéaste. À la fois fidèle à la lettre et profondément japonais, Throne of Blood illustre la force d'inspiration d'un réalisateur majeur de l'histoire du cinéma, et qui reviendra 30 ans plus tard à Shakespeare, avec Ran, inspiré du Roi Lear."-SYLVAIN LEFORT
Samedi 21 août, 14h30
Dimanche 22 août, 16h45
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Japon. 1960. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 150 min. Avec Toshiro Mifune , Takeshi Shimura.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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Le directeur d’une agence immobilière va marier sa fille à son secrétaire. Mais il est plongé au coeur d’une affaire de corruption qui semble toucher beaucoup d’employés."À la fois film noir et chronique sociale, Kurosawa, à travers l'histoire de Nishi, futur époux d'une riche héritière estropiée, aborde tous les thèmes qui lui sont chers : les bas-fonds, la criminalité, la corruption des riches et la misère."– CINEMATEK.BE
Samedi 21 août, 19h15
Dimanche 22 août, 19h30
Lundi 23 août, 19h30
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Japon. 1961. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 110 min. Avec Toshiro Mifune , Takeshi Shimura.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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Au milieu du XIXe siecle le samourai Sanjuro loue ses services a une des bandes qui regnent sur un village au detriment des villageois. Voyant qu'on veut se debarrasser de lui apres qu'il eutaccompli la salle besogne, Sanjuro va decimer les deux bandes qui se dechirent le village."Yojimbo est un film très ironique de Kurosawa, qui filme ici une "parodie de la violence" (Aldo Tassone). Il reprend tous les codes du film de samouraï et du western américain (que Kurosawa, grand cinéphile, connaît bien), pour mieux les détruire et faire rire le spectateur. Certaines scènes sont hilarantes, tant les personnages sont ridicules et les quiproquos cocasses.Une telle démonstration ne pouvait qu'influencer les occidentaux: Sergio Leone, qui tombe par hasard sur le film, décide de l'adapter: ce sera For A Few Dollars More, avec Clint Eastwood (1964), nettement moins fin que son modèle, mais tout aussi jouissif. Plus récemment, Walter Hill adaptera de nouveau le scénario, dans Last Man Standing, avec Bruce Willis (1996). Le succès considérable de Yojimbo au Japon poussera les producteurs à demander une suite à Kurosawa: ce sera Sanjuro (1962), un autre chef-d'oeuvre d'ironie et de parodie."– MATHIEU PERRINTous les montréalais qui se disent ‘’cinéphiless’’ viendront voir (ou revoir) en 35mm Yojimbo et Sanjuro.
Samedi 21 août, 21h30
Dimanche 22 août, 21h30
Lundi 23 août, 21h30
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Japon. 1962. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 96 min. Avec Toshiro Mifune, Takeshi Shimura.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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Au Japon, à l’ère Tokugawa, dans la capitale d’un petit Etat féodal, le samouraï rônin Sanjuro Tsubaki (Sanjuro des camélias) prend sous son aile neuf jeunes guerriers idéalistes et épris de justice, mais inexpérimentés. Il les aide dans leur lutte contre le chambellan leur maître."Poursuivant dans la veine de divertissement pur entamée par The Hidden Fortress, et dont l'apothéose serait peut-être le Yojimbo mis en scène un an auparavant, Akira Kurosawa offre avec Sanjuro (la « suite » de Yojimbo) un film de sabres d'une fluidité et d'une évidence cinématographiques mémorables.(…) Akira Kurosawa ouvrait la porte à un renouveau du cinéma d'exploitation, plus nerveux, plus violent, faisant la part belle aux héros marginaux et sans concessions."– ÉCRAN LARGE
Mardi 24 août, 20h30
Mercredi 25 août, 18h00
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Japon. 1965. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 185 min. Avec Toshiro Mifune.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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En 1820, le jeune médecin Yasumoto est bien décidé à faire une brillante carrière, sa connaissance de la médecine occidentale et ses origines le destinant aux plus hautes sphères médicales. Mais sa première affectation l’envoie dans un quartier très pauvre de Tokyo, dans le dispensaire de l’intransigeant docteur Kyojo Niide, surnommé Barberousse, médecin des pauvres. Au terme d’expériences parfois éprouvantes, Yasumoto découvre la misère des quartiers et s’ouvre au monde à l’aide de son mentor."Réalisé dans la douleur (deux ans de tournage, un budget faramineux impossible à amortir qui entraînera la rupture définitive avec la Toho, de profonds désaccords avec Toshiro Mifune, qui mettront fin à leur très fructueuse collaboration), Red Beard ne souffre nullement de ces contraintes et c’est un nouveau chef-d’œuvre que nous livre ici Akira Kurosawa. S’attaquant, après To Live, The Lower Depths... à l’un de ses sujets de prédilection, le sort des miséreux, celui que l’on surnommait l’Empereur déploie une nouvelle fois toute sa science septième art, pour nous offrir une œuvre d’une bouleversante humanité."– ÀVOIR-ÀLIRE.COM
Jeudi 26 août, 18h45
Vendredi 27 août, 21h00
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Japon. 1957. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 125 min. Avec Toshiro Mifune.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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Rokubei et de son épouse Osugi vivent dans un asile où trouvent refuge une douzaine de vagabonds."On retrouve dans cette adaptation de la pièce de Gorki, un des thèmes préférés de Kurosawa: la peinture de la misère et des petites gens (qu'on retrouve dans The Seven Samurai ou The Drunken Angel). Alors que beaucoup considèrent Kurosawa seulement comme un grand peintre du monde des samouraïs, il démontre ici l'ampleur de son talent et des préoccupations sociales pour dépeindre aussi la pauvreté..."– MATHIEU PERRIN
Jeudi 26 août, 21h00
Vendredi 27 août 27, 18h15
Jeudi 29 août, 13h30
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Japon. 1970. Réal.: Akira Kurosawa. 35 mm. 144 min.Version originale japonaise avec sous-titres anglais
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Dans un quartier défavorisé de Tokyo, dans les années 70, la vie des marginaux. Un jeune garçon s’échappe du réel pour se construire un monde imaginaire."Reprenant le thème des The Lower Depths (1957), c’est dans un décor stylisé aussi flamboyant que désolé qu’Akira Kurosawa choisit de faire évoluer ses personnages, pour sa première réalisation en couleurs. Pour Kurosawa, qui traverse alors une grave dépression (il tentera d’ailleurs de mettre fin à ses jours devant l’échec commercial de son film), l’humanité offre un spectacle aussi désolé que désolant. Le seul espoir, ténu, se situe dans le rêve. Celui du père clochard et de son fils (dont le couple rappelle celui du Kid de Chaplin), qui fantasment leur maison idéale. Un superbe film sur le monde tel qu’il va mal et l’art, tel qu’il sauve."– ÀVOIR-ÀLIRE.COM
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