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J’ai commencé cette semaine la comédie His Girl Friday de Howard Hawks. Voyez l’ironie de l’avant-propos.
It all happened in the « Dark ages» of the newspaper game – when to a reporter «getting that story» justified anything short of murder. Incidentally you will see in this picture no resemblance to the men and women of the press of today. Ready? Well, once upon a time…
À un certain moment, Hildy Johnson (Rosalind Russell) explique à son ex (Cary Grant) pourquoi elle veut sortir du monde du journalisme (tiré des sous-titres) :
A journalist?
What does that mean?
Peeking through keyholes, chasing fire engines, waking people up in the middle of the night to ask questions, stealing pictures off old ladies? I know all about reporters. Buttinskies running around with no money, and for what?
So a million people will know what’s going on. Why, I…
(Voyez la citation exacte à la première minute de l’extrait sur youtube)
Heureusement, aujourd’hui ça n’existe plus.


Le Parfum des poulpes
Un film que j'ai vu
Une critique d'AKL
(Merci de pasticher tous les mauvais de ce monde)

Je viens de terminer la lecture du Mythe de Sisyphe d’Albert Camus et non, je ne suis pas un homme absurde. En proie à mes vérités, je vis d’illusion. En tout cas, croyant ou absurde, je n’ai pas envie de me suicider pour l’instant. Certainement, je me reconnais plus chez Kierkegaard – pour le peu que j’ai lu – que chez Camus.
«Je me réinstallerais volontiers dans le mainstream, mais je ne suis pas du tout certain que je jouerais avec le même intérêt dans la ligue dans laquelle j'évoluais avant, celle des longs métrages. Je ne sais pas... Je ne me sens pas victime du contexte actuel - dans lequel la quête avide du plus grand nombre de spectateurs est la donnée fondamentale -, mais comme observateur de ce contexte, je remarque que je ne peux accepter le conservatisme esthétique qui en découle.


Les articles de 8000 mots et plus sont de plus en plus rares (et inexistants chez Quebecor).


Sur la photo, à gauche complètement, Simon Galiero, l'homme à casquette visible derrière la tête de Jean-Pierre Lefebvre, Nicolas Canniccioni à la caméra et Robert Morin à droite. Le perchiste et le préposé au ventilateur me sont inconnus, ainsi que la jeune dame dans le miroir. © Le Journal, Alain Décarie
Ce n'est pas que je n'ai rien à dire, mais tout est de la faute de ce fameux «manque de temps». Philémon (watch les serveurs Martin, je viens de mettre un lien vers ton blogue) me donne la chance de faire bouger un peu le blogue grâce à une tague bénigne.
La claque au visage. En regardant toujours à gauche, ne pas voir ce qui se trouve à notre droite.En regardant les DVD de Der Ring des Nibelungen de Wagner, que je ne me permets pas encore d'acheter, je suis tombé sur un opéra mis en scène par Werner Herzog!!! Lohengrin, une nouveauté sortie en DVD sur le marché en avril 2008. Mais finalement, y a-t-il quelque chose de plus logique quand on pense à l'opéra si présent dans les films de Herzog. Fitzcarraldo!
J'apprends d'ailleurs l'existence du documentaire de Herzog The Transformation of the World Into Music (1994) qui traite des opéras et de la musique de Wagner.
Dans un article de Sensesofcinema, David Church écrit «He has directed operas (mostly by Wagner) periodically since 1986, including a performance of Schiller's Giovanna d'Arco that he filmed in 1989. The influence of opera is obvious in Fitzcarraldo, but the music also makes its way into many of Herzog's other films. He argues that opera plots are often completely unrealistic, but that the music somehow renders such strange machinations and wild emotions believable. This elevation of an opera's self-contained world toward a sort of deeper musical truth resonates somewhat with Herzog's approach to filmmaking, though he claims that film is more about transforming the world into believable images than into the unreal archetypal situations found in opera. This sentiment would be put to the test in his documentary Gesualdo – Tod für fünf Stimmen (Gesualdo – Death for Five Voices, 1995) for which he would take only the loosest historical facts about 16th century composer and prince Carlo Gesualdo, fabricating a bizarre biography about madness and murderous eccentricities. One of Herzog's most playfully entertaining and even comical documentaries, it features historians and bizarre Gesualdo enthusiasts presenting the composer's life and work. The resulting film emerges as a delightful ode to Herzog's skill in stylisation and his love of music – which he cites as a greater inspiration for his films than literary or filmic influences. »
Ainsi donc, ma rencontre avec Herzog se poursuit, là où je ne m'y attends même pas.
Lohengrin sur:


Devant l'usage abusif et répétitif du terme «cinéphile» par un journaliste du Gournal dans ses critiques, j'ai fini par flancher et lui envoyer ce plaidoyer.
Dites-le à tous vos amis et connaissances qui font des courts métrages, il y a une opportunité de diffusion hors des festivals! C'est vraiment une bonne nouvelle. J'espère qu'il y aura un effet d'entraînement. Enfin les spectateurs pourront voir des courts métrages dans une programmation régulière et à la tivi en plus.
Je n'ai pas encore envoyé de lettre à l'ONF pour dénoncer l'embargo sur le documentaire de Rodrigue Jean, mais laissez-moi attirer votre attention sur une chose. Pour servir la cause du film, le magazine 24 Images a exceptionnellement publié sur le web, en version intégrale, l'article de Gérard Grugeau et l'entretien avec le réalisateur parus dans le dernier numéro. Si vous n'êtes pas abonné au magazine, voilà une bonne occasion de vous informer et de réagir. C'est aussi une belle opportunité de diffusez l'information. Tant que Rodrigue Jean n'a pas gagné son combat, on peut apporter de l'eau au moulin. Demain je ferai même un billet sur Canoë, les réactions que ça va susciter...
Des tubes fluorescents. Quelques fenêtres donnant sur un quartier banal. Quatre rangs de chaises inconfortables en bois. À la fin du service religieux, les gens attroupés près de la porte de sortie quittent lentement la petite salle grise. Tous, exceptée une dame agenouillée, mains jointes, qui d’un cri du cœur lance une prière vers Dieu. Personne ne porte vraiment attention à ce moment de pieux éréthisme, si ce n’est un homme qui lui tapote incessamment le dos, probablement par un soucis fraternel de réconfort autant que d’incitation à l’abrègement.
Une bonne critique sur le dernier Funny Games proposée par un internaute anonyme sur le blogue de Helen (Arrête ton cinéma).
«The federal government announced today that, in an effort to eradicate the national debt it will be selling the state of Rhode Island to a group of private investors for a reported $18 billion. The investors plan to enclose the entire state with an all-weather roof and turn it into the world’s largets shopping mall. When asked for comment, a White House spokesperson would only say “Well, at least we didn’t sell it to the fucking Japenese”.»
J'avais beaucoup aimé le film Maelström de Denis Villeneuve.
Depuis quelque temps déjà, j’ai Michael Haneke de travers dans la gorge. Je remettais à plus tard mes réactions sur le blogue. Trop de choses à dire, trop de gêne devant le culte que plusieurs cinéphiles lui vouent. Alors c’est aujourd’hui, probablement grâce à un mélange explosif de Sudafed et de café brésilien brûlé à point, que je me vide l’abcès.
En épluchant les listes de DVD, je suis tombé avec étonnement sur Dialogues with Solzhenitsyn : a film by Alexander Sokurov. J’étais moins étonné de voir que le film était édité par Facets Video, de la dynamique cinémathèque de Chicago qui doit faire mourir d’envie bien d’autres institutions du genre. J’ai été étonné de nouveau en mettant le DVD dans mon lecteur lorsque je me suis aperçu qu’il ne s’agissait pas de dialogues posthumes… Soljenitsyne est encore vivant! Et Sokurov parle avec lui! Fascinant du début à la fin.