jeudi, mars 06, 2008

Quand ça va mal

J'avais beaucoup aimé le film Maelström de Denis Villeneuve.

Je ne sais pas pour vous, mais quand un producteur comme Roger Frappier - qui disons ne casse pas la baraque comme un André Forcier - en est rendu à faire ce type de déclaration, c'est que ça va mal...




Maelström,
de Denis Villeneuve (2001)
«Le cinéma à l’état pur. Bref scénario de 52 pages qui laissait toute la place au cinéma. Film sur la vie, la mort, le temps, l’espace et la lumière. Film dont nous avons recommencé complètement le
montage. Acte de foi dans un réalisateur. Découverte de Marie-Josée Croze.


Aujourd’hui, on accorde trop d’importance au texte et pas assez au cinéma entre les lignes. Le pouvoir de l’image a perdu sa place face au pouvoir des mots. Ce film ne serait plus possible aujourd’hui dans la volonté de tout comprendre et de tout expliquer avant de commencer à tourner.»

Et on ne parle que de Maelström là! Au diable l'imaginaire! Je souffre.

2 commentaires:

Simon Dor a dit...

Qu'est-ce que tu veux dire? Que si un producteur plus marginal dit ça, c'est que les possibilités que les films de ce genre sortent encore sont très faibles?

Antoine a dit...

C'est ça. Frappier n'est pas du genre à tirer à bout portant et il connaît bien le milieu. Alors si lui le dit, ce n'est pas très encourageant. En plus ça vient contredire l'affirmation selon laquelle la popularité des films commerciaux aurait des retombées positives pour les plus petits films.

On n'a pas fini de se taper des «La Ligne brisée» et autres petits gâteaux Vachon du cinéma.

Paraît qu'on fête notre cinéma avec les Jutra... ouais, ouais. On va essayer d'avoir bin du plaisir.