«The federal government announced today that, in an effort to eradicate the national debt it will be selling the state of Rhode Island to a group of private investors for a reported $18 billion. The investors plan to enclose the entire state with an all-weather roof and turn it into the world’s largets shopping mall. When asked for comment, a White House spokesperson would only say “Well, at least we didn’t sell it to the fucking Japenese”.»
Schizopolis. C’est le genre de film que tout réalisateur devrait se permettre au moins une fois juste pour faire l’exercice de la liberté. Et pour le spectateur, la catharsis est communicative.
Il m’arrive à l’occasion d’écouter les commentaires des réalisateurs sur leurs propres films. Les éditeurs mettent tellement d’efforts à nous trouver des suppléments.
Sur Schizopolis, j’ai eu toute une surprise. Criterion a probablement donné carte blanche à Soderbergh puisque celui-ci se permet de délirer en regardant son film. Il s’interviewe lui-même en ne changeant même pas de ton… Il nous raconte notamment qu’il a tenu le rôle principal parce qu’il était fait pour jouer, qu’on lui disait depuis qu’il avait cinq ans ; qu’un certain personnage représente les doutes du réalisateur, mais pas les siens car il n’a jamais connu ça contrairement à Kubrick ; que les acteurs devraient jouir dans la vie de l’absence de règles pour faire des expériences qui leur serviront de base dans leur métier ; que le métier de réalisateur est le plus utile au monde parce qu’il change la vie de millions de personnes alors qu’un travailleur social n’a d’impact que sur la vie d’une douzaine de personnes ; etc., etc.
Si vous mettez la main sur ce DVD, écoutez les commentaires, délire assuré.
En attendant Ocean’s… on est rendu à combien déjà ?
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