tag:blogger.com,1999:blog-22115823.post2780561944167662599..comments2024-03-12T05:18:22.959-04:00Comments on --The-Stalker--: Sur Elle veut le chaosAntoine Godinhttp://www.blogger.com/profile/17961890477334345780noreply@blogger.comBlogger27125tag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-56149638419884449202022-09-11T13:21:30.610-04:002022-09-11T13:21:30.610-04:00goyard outlet
hermes bag outlet
golden goose
yeezy...<a href="http://www.goyardshandbag.us" rel="nofollow"><strong>goyard outlet</strong></a><br /><a href="http://www.hermesoutlets.com" rel="nofollow"><strong>hermes bag outlet</strong></a><br /><a href="http://www.golden-goose.us" rel="nofollow"><strong>golden goose</strong></a><br /><a href="http://www.yeezyboost380.us.com" rel="nofollow"><strong>yeezy boost 380</strong></a><br /><a href="http://www.off--white.us.com" rel="nofollow"><strong>off white</strong></a><br /><a href="http://www.kobebasketballshoes.net" rel="nofollow"><strong>kobe 9</strong></a><br /><a href="http://www.kd15shoes.com" rel="nofollow"><strong>kd shoes</strong></a><br /><a href="http://www.off-whites.us" rel="nofollow"><strong>off white</strong></a><br /><a href="http://www.supremeclothingstore.com" rel="nofollow"><strong>supreme clothing</strong></a><br /><a href="http://www.kd12.org" rel="nofollow"><strong>kd 12</strong></a><br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-10695802243462853522022-07-31T03:06:27.945-04:002022-07-31T03:06:27.945-04:00view it now d8i83z4d60 high quality replica bags r...view it now d8i83z4d60 <a href="https://www.dolabuy.ru/" rel="nofollow"><strong>high quality replica bags</strong></a> replica bags ebay investigate this site b6u58c7m06 <a href="https://www.dolabuy.ru/handbags-c-157/" rel="nofollow"><strong>replica designer backpacks</strong></a> replica prada nylon bags z2x53g5w70 replica bags qatar <a href="https://www.dolabuy.ru/gucci-c-157_168/" rel="nofollow"><strong>gucci fake</strong></a> j9m56p2t36 replica bags vancouversheauhttps://www.blogger.com/profile/11250179610954094801noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-57287119607744532982022-07-30T02:24:44.300-04:002022-07-30T02:24:44.300-04:00replica bags lv hermes fake r1t49n2v76 replica bag...replica bags lv <a href="https://www.dolabuy.ru/hermes-c-157_281/" rel="nofollow"><strong>hermes fake</strong></a> r1t49n2v76 replica bags paypal accepted replica bags wholesale <a href="https://www.dolabuy.ru/handbags-c-157/" rel="nofollow"><strong>navigate here</strong></a> b7d33m1t99 replica bags pakistan click this site z9j17s9v00 <a href="https://www.dolabuy.ru/" rel="nofollow"><strong>high quality designer replica</strong></a> replica bags online shoppingtepearhttps://www.blogger.com/profile/16808679339271464071noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-49359469907538941242022-07-02T12:17:45.777-04:002022-07-02T12:17:45.777-04:00discover this replica designer backpacks click t... discover this <a href="https://www.dolabuy.ru/since-c-157_158_314/replica-louis-vuitton-since-1854-petite-malle-m57212-p-3092.html" rel="nofollow"><strong>replica designer backpacks</strong></a> click this link here now <a href="https://www.dolabuy.ru/cc-wallets-c-157_190_196/best-cc-small-pocket-flap-wallet-a82288-p-1468.html" rel="nofollow"><strong>replica ysl bags</strong></a> navigate to this website <a href="https://www.dolabuy.ru/strap-c-157_224_225/7-star-christian-dior-shoulder-embroidery-strap-p-1602.html" rel="nofollow"><strong>Dolabuy Celine</strong></a>baliskihttps://www.blogger.com/profile/10846126400296412996noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-23838407439874622242011-01-07T14:14:11.071-05:002011-01-07T14:14:11.071-05:00tres interessant, mercitres interessant, merciAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-14924965725312733132009-08-08T11:24:35.303-04:002009-08-08T11:24:35.303-04:00Des infos qui calmeront peut-être le ton des échan...Des infos qui calmeront peut-être le ton des échanges...<br />Selon l'Observatoire de la culture et des communications, Nos vies privées a attiré, durant toute sa carrière en salle, un grand total de 64 spectateurs; Elle veut le chaos, pendant l'entièreté de son parcours sur les écrans, a ramassé quelques 569 spectateurs; et Carcasses a receuilli (en date du 31 mai 2009) tout juste 231 spectateurs.<br />En supposant que Carcasses ait doublé, ou même triplé, ce chiffre durant le reste de sa carrière, ça reste quand même très peu, surtout pour un film dont l'auteur est allé à Tout le monde en parle et a bénéficié du tremplin de Cannes (et de la couverture de presse qui l'accompagne). Et c'est très peu, non seulement dans le contexte du cinéma québécois, mais même par rapport aux attentes réduites qui accompagnent un "petit film d'auteur indépendant". À titre de comparaison, Yellowknife a attiré 5,796 spectateurs; Jimmywork, 1,115 spectateurs; et Derrière moi, 1,046 spectateurs. Sans parler de J'ai tué ma mère et de ses 70,000 spectateurs...<br />Alors je ne sais pas si Côté "manipule" la presse aussi habilement que certains de vos commentateurs le disent, mais ce qui me semble évident (peu importe ce qu'on pense de Côté et de ses films), c'est que le public ne suit pas.<br />Ça n'enlève ou n'ajoute évidemment rien à la valeur de ses oeuvres, qu'on les aime ou pas, mais ça veut clairement dire que Denis Côté reste une figure extrêmement marginale, tant pour le public que pour l'industrie.<br />Il n'y a donc pas de quoi s'énerver autant, d'un bord comme de l'autre...Simon B.noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-17018077899521143922009-08-07T20:03:22.216-04:002009-08-07T20:03:22.216-04:00C’est ça. Malheur à celui qui profère des imprécat...C’est ça. Malheur à celui qui profère des imprécations à l’endroit de ceux qui se prennent publiquement pour des petites idoles (et qui s’étonnent de voir leurs piètres performances ainsi critiquées)! — Satan, je t’en conjure, fais descendre la foudre sur ce faquin! Et je t’en répondrai de moi. <br />Et, tant qu’à proférer des mauvais sorts, j’exorciserai le précédent en postulant que, à l’inverse de la tendance générale, les films de Côté, chez Médiafilm (anciennement l’ordre des Curés de l’excommunication audiovisuelle), seront les seuls films québécois, et peut-être les seuls de l’histoire, à voir leur cote rétrogradée au fil du temps. Ainsi, à l’inverse de « Shining » (qui est passé de 3, à 2, à 1…) et de bien d’autres, Nostradamus prédit que son œuvre, partant d’une moyenne au bâton de « 4 » (= bon), dégringolera, lentement mais sûrement, vers l’infâme « 7 » (= minable), le classant au rang des « Emmanuelle » tournés directement en vidéo par Valerian Borowczyck, et, dans un club un peu plus select, parmi ces immortels psychotroniques que sont les films de… Ed Wood!!! Mais, consolons-nous, même chez lui on a fini par reconnaître la dignité d’un « auteur », méritant une forme certaine de postérité… <br />Et qui est le crétin qui croit qu’on doit s’identifier pour critiquer librement ce qui demeure (par choix) une figure publique??? Quand on court autant la célébrité, on doit aussi payer le prix pour…<br />Capital lettrers, peine capitale : c’est vrai qu’en voyant tout ça, j’ai vraiment de la peine!!!le colporteur d'inepties drôlatiquesnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-66213073255640206942009-08-07T19:03:05.144-04:002009-08-07T19:03:05.144-04:00CAPITAL LETTERS
la peine capitale.
Couard est cel...CAPITAL LETTERS<br />la peine capitale.<br /><br />Couard est celui qui profère des imprécations, des souhaits de malheur, des malédictions.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-26385795353046409662009-08-05T13:24:08.541-04:002009-08-05T13:24:08.541-04:00(La suite...)
- Il est sur le jury de Juste pour ...(La suite...)<br /><br />- Il est sur le jury de Juste pour rire, wtf ("JUSTE POUR RIRE", POUR TON INFO, C'EST LE FESTIVAL LE PLUS CRASSEMENT NIAISEUX ET ÉPAIS AU QUÉBEC, ET QUE CÔTÉ ACCEPTE D'ALLER SIÉGER SUR LEUR JURY, C'EST A) LA PREUVE QU'IL EST PRÊT À TOUT POUR VOIR SON NOM À CÔTÉ DU MOT "FESTIVAL", ET B) COMME SI BERNARD ÉMOND ALLAIT SIÉGER SUR UN CONCOURS DU GENRE "COMBIEN DE HOT-DOGS POUVEZ-VOUS MANGER EN CINQ MINUTES?". MAINTENANT, LIBRE À TOI DE VOIR ÇA COMME UN GESTE COHÉRENT PAR RAPPORT À SA PERSONNA - CE QUI EST AUSSI MON AVIS... UN CLOWN À "JUSTE POUR RIRE", MOI, ÇA ME DÉRANGE PAS! BIEN AU CONTRAIRE: LES MASQUES TOMBENT ET "MONSIEUR RIGUEUR" APPARAÎT ALORS CLAIREMENT POUR LE CLOWN QU'IL EST...)<br /><br />- Si on chiale, c'est parce qu'on est des p.a.s.s.i.o.n.n.é.s. de cinéma (ceux qui aiment ça n'aiment pas le cinéma et sont des menteurs)(C'EST TOI QUI L'A DIT, PAS MOI! CECI DIT, JE M'ÉTONNE TOUJOURS DE VOIR LE NOMBRE DE GENS - CRITIQUES, DIRECTEURS DE FESTIVALS, GARGOUILLES DE CINÉMATHÈQUE, CINÉPHILES - QUI SONT PRÊTS DIRE LE PLUS GRAND BIEN DE FILMS QU'ILS... NE REVERRONT JAMAIS! ALORS, TANT MIEUX SI TU FAIS PARTIE DE CEUX - ILS DOIVENT ÊTRE TROIS OU QUATRE - QUI SE REPASSERONT "NOS VIES PRIVÉS" OU "CARCASSES" UN SOIR, DANS TROIS OU QUATRE ANS, POUR LE SIMPLE PLAISIR DE LA CHOSE, MAIS J'AI L'IMPRESSION QUE RENDU LÀ, TU PRÉFÈRERAS TE RETAPER UN TSAÏ MING-LIANG, UN TRUFFAUT, UN GILLES GROULX OU MÊME UN JAMES BOND. N'IMPORTE QUOI, SAUF LES TRISOMIQUES PERDUS DANS LA COUR À SCRAP DE COLMOR...)<br /><br />Pourquoi parleraient-ils d'autres cinéastes québécois? (BEN PARCE QUE CÔTÉ ARRÊTE PAS D'EN PARLER, C'T'AFFAIRE! PROFITANT D'UNE ENTREVUE AVEC "LE JOURNAL DE MONTRÉAL" POUR CRACHER SUR DOLAN OU D'UN BLOGUE POUR VOMIR SUR LYNE CHARLEBOIS. ALORS, À FORCE DE SE COMPARER - FAVORABLEMENT, BIEN SÛR -, AUX AUTRES, FAUT PAS S'ÉTONNER QUE D'AUTRES SE METTENT À LES COMPARER FAVORABLEMENT À LUI...). Parce que Côté à lui seul représenterait le mal cinématographique ultime (NON, BIEN SÛR, MAIS... IL EN REPRÉSENTE UN MAUDIT BON BOUTTE PAREIL... - DENISE ROBERT EN REPRÉSENTANT UN AUTRE TRRRRÈS GRAND MORCEAU... ET LA CRITIQUE, QU'ELLE S'ENDORME DANS LES MÉDIAS CONVERGEANTS OU QU'ELLE SE PRATIQUE DANS DES BLOGUES NIAIS COMME "INSÉCURITÉ NATIONALE", EN INCARNANT UN AUTRE TRRRÈS, TRRRRÈS GROS MORCEAU AUSSI...). Il représente tout ce qui est croche dans notre système, c'est de sa faute (TOUT N'EST PAS DE SA FAUTE, ÉVIDEMMENT, MAIS IL FAIT CERTAINEMENT PLUS PARTIE DU PROBLÈME QUE DE SA SOLUTION. MAIS IL NE FAUT PAS SE DÉCOURAGER: ENTRE CE QUI S'EST PASSÉ CHEZ ATC, LE TEXTE DE FALARDEAU, LE LONG - ET REMARQUABLE - ESSAI D'ANTOINE, ET PLUSIEURS AUTRES RÉFLEXIONS DIVERSES, GLANÉES ICI ET LÀ, IL ME SEMBLE QU'UN NOMBRE CROISSANT DE COMMENTATEURS EST EN TRAIN DE RÉALISER QUE LE ROI EST NU - TATOUÉ, CERTES, MAIS FLAMBANT NU. ET QUE SON RÈGNE, COMME CELUI DE TOUS LES IMPOSTEURS DE SON GENRE, TOUCHERA ÉVENTUELLEMENT À SA FIN...).<br /><br />L'ImprécateurL'Imprécateurnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-12447383262704354602009-08-05T13:22:29.219-04:002009-08-05T13:22:29.219-04:00Salut Jason!
Long time no see!
Passé des bonnes v...Salut Jason!<br /><br />Long time no see!<br />Passé des bonnes vacances? Moi itou!<br />Alors, passons aux choses sérieuses et examinons ton dernier commentaire de plus près.<br /><br />Jason B a dit... <br /><br />"Je déplore les commentaires de l'ordre du :<br /><br />- Côté, c'est une pute des médias (BEN OUI, DÉSOLÉ JASON, MAIS SI TU AS ENCORE DES DOUTES, VA JETER UN COUP D'OEIL LÀ DESSUS: http://www.daylife.com/photo/04gS2HE3YZes7 SI TU NE VOIS PAS LÀ UN GARS PRÊT À TOUT POUR VOIR SA GUEULE DANS LES JOURNAUX, C'EST QU'ON A VRAIMENT PAS LA MÊME DÉFINITION DE "PUTASSIER"...)<br /><br />- Morin, Lepage et Falardeau n'ont pas de budget pour faire des films à cause de lui (SI CES TROIS-LÀ NE TOURNENT PAS, CE N'EST PAS LA FAUTE À CÔTÉ, DU MOINS DIRECTEMENT. MAIS QUAND CÔTÉ VA DIRE À CANNES QU'AVEC UN DE SES FILMS EN COMPÉTITION LÀ-BAS, IL Y AURAIT QUELQUE CHOSE DE CROCHE AVEC NOTRE SYSTÈME S'IL N'AVAIT PAS L'ARGENT POUR FAIRE LE PROCHAIN TOUT DE SUITE, IL SE MET HONTEUSEMENT DE L'AVANT DANS UNE COURSE À L'ASSIETTE AU BEURRE, OÙ UNE SORTE DE "GENTLEMEN'S AGREEMENT" FAIT QU'ON LAISSE LES FILMS PARLER PAR EUX MÊMES ET QU'ON NE PASSE PAS SON TEMPS À CRIER: "MOI!MOI!MOI!". ET QUAND IL AJOUTE: "JE VEUX QUE ÇA PASSE COMME DANS DU BEURRE", IL AFFICHE OUVERTEMENT SON MÉPRIS POUR CEUX QUI ATTENDENT, PATIEMMENT, EN LAISSANT LEUR TRAVAIL PARLER POUR EUX...).<br /><br />C'était même pas un bon critique (ÇA, C'EST UNE AFFAIRE DE GOÛT. PERSONNELLEMENT, JE NE LE TROUVAIS PAS SI MAL QUE ÇA...).<br /><br />- Groulx, Jutra et de Falardeau ont été réduits au silence, pas lui, c'est pas juste (HUM... JE NE SAIS PAS SI C'EST "JUSTE" OU NON - QU'EST-CE QUI L'EST, EN CE BAS MONDE? - MAIS JE TROUVE ÇA TRISTE, EN TOUT CAS... ET FALARDEAU AVAIT CERTAINEMENT RAISON DANS SON PAPIER, LORSQU'IL DISAIT QUE NOS INSTITUTIONS PRÉFÈRRENT DES PSEUDOS-"PROVOCATIONS" FORMELLES - SURTOUT LES SIENNES, SI MOLLES QU'ELLES NE CHOQUENT PERSONNE, PAS MÊME LES CRITIQUES DE LA SRC OU DE "LA PRESSE" - AUX PROVOCATIONS RÉELLES DE D'AUTRES, QUI SONT SOIT POUSSÉS À LA RETRAITE PRÉMATURÉE, COMME FALARDEAU; SOIT RÉDUITS À TOURNER AVEC DES "PEANUTS", COMME MORIN; SOIT CHASSÉS À FORCE D'ÊTRE ÉCOEURÉS PAR CE SYSTÈME DE MERDE - QUI PRÉFÈRE FINANCER CINQ "BOYS" + DEUX ANNÉES DES MÊMES À LA TÉLÉ, QUE, METTONS, "LA TRILOGIE DES DRAGONS"... ALORS, NON, CÔTÉ N'EST PAS RESPONSABLE DE TOUT ÇA, C'EST ÉVIDENT, MAIS DANS CE CONTEXTE DE RIVALITÉ SANS PITIÉ, IL EST CLAIR QU'IL USE ET ABUSE DE TOUTES LES MANIPULATIONS MÉDIATIQUES POSSIBLES... ET QU'IL EN PROFITE PLUS QUE TOUT AUTRE...)<br /><br />(à suivre...)L'Imprécateurnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-91902659065044119382009-08-05T11:49:23.291-04:002009-08-05T11:49:23.291-04:00Tu génères les commentaires, tu n'es pas un mo...Tu génères les commentaires, tu n'es pas un mouton. Je déplore ceux de l'ordre du :<br /><br />- Côté, c'est une pute des médias.<br />- Morin, Lepage et Falardeau n'ont pas de budget pour faire des films à cause de lui. <br />- C'était même pas un bon critique.<br />- Groulx, Jutra et de Falardeau ont été réduits au silence, pas lui, c'est pas juste.<br />- Il est sur le jury de Juste pour rire, wtf?<br />- Si on chiale, c'est parce qu'on est des p.a.s.s.i.o.n.n.é.s. de cinéma (ceux qui aiment ça n'aiment pas le cinéma et sont des menteurs).<br /><br />Pourquoi parleraient-ils d'autres cinéastes québécois? Parce que Côté à lui seul représenterait le mal cinématographique ultime. Il représente tout ce qui est croche dans notre système. C'est de sa faute.Jason Bhttp://insecuritenationale.wordpress.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-64560154780717074362009-08-05T11:29:00.689-04:002009-08-05T11:29:00.689-04:00Antoine, réalises-tu que tu as passé près de 7,000...Antoine, réalises-tu que tu as passé près de 7,000 mots, quatre mois de travail, d'innombrables heures de relecture des oeuvres de Deleuze et Bazin pour dire essentiellement ce que le petit dessin que tu avais placé au début de ton premier texte disait si éloquemment ("It stinks!")? <br />Blague à part, j'admire sincèrement le temps, l'effort et la bonne foi que tu as mis dans l'écriture de cette analyse substantielle (et ironiquement - ou peut-être pas - il aura fallu un "contre" pour l'écrire), mais elle me semble faire la preuve par quatre que l'essentiel du cinéma de Côté ne se trouve pas sur l'écran. Et il me semble tout aussi évident que si Côté ne tournait pas aussi souvent, que s'il n'intriguait pas aussi fort pour aller dans les festivals et que s'il n'occupait pas aussi systématiquement - et bruyamment - l'espace médiatique qui nous entoure, on ne parlerait pas plus d'"Elle veut le chaos" aujourd'hui, que nous parlons d'"En plein coeur", de "Toi", de "Derrière moi" ou des dizaines d'autres films indépendants - ni meilleurs, ni pires -, qui sont sortis sur nos écrans en coup de vent au cours des dernières années. <br />Tu dis pourtant qu'il faudrait "élargir" le débat pour parler de "Dolan et de ses amis" ou de Ken Scott et des siens. Mais je ne comprends pas pourquoi, car je ne les vois pas (pas plus eux que bien des gens que je n'aime pas, comme Denise Robert, Richard Goudreau et tant d'autres...) faire ce que l'on reproche à Côté: c'est-à-dire, jouer les enfants martyrs alors que les institutions le soutiennent constamment; faire sans relâche l'autocritique et l'autopromo de ses films, en se prêtant avec enthousiasme à toutes les bassesses (à Juste pour Rire ou aux photocalls de Locarno); hanter les blogs de ses amis pour dire inlassablement du mal des films des autres, ou encore s'attaquer à ceux qui ont eu le malheur de questionner son "cinéma de la provocation" (comme quoi cette provocation demeure chez lui virtuelle, et que toute discussion ou débat demeure impossible)... . <br />Alors, oui pour l'analyse (même si tu es le premier à constater - avec 7,000 mots à l'appui - qu'elle se déploie autour d'un vide incommensurable). Mais ne faisons pas semblant que le personnage créée par Côté est étranger à l'attention qui entoure ses films (surtout que je pense que ce personnage et ses manipulations sont de loin sa plus grande création). Car à trop vouloir analyser des "oeuvres" qui n'en méritent pas tant, on risque de donner l'impression qu'il y a du cinéma où il n'y en a guère. Ce qui est non seulement le but recherché par Côté, mais aussi une insulte à ceux qui résistent vraiment, en offrant - en toute modestie, loin du tapage médiatique et en laissant les spectateurs échanger en silence avec leurs images - des propositions VRAIMENT audacieuses, fortes et originales: les jeunes d'"À l'ouest de Pluton", Rodrigue Jean, Bernard Émond et quelques autres, infiniment plus dignes d'une analyse substantielle de leurs oeuvres que celui qui s'en va cracher sur leur cinéma à Cannes, Locarno et Tübingen...<br />Respectueusement,<br />Marc-Antoinemarc.antoine.poirier@gmail.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-90831021564972965492009-08-05T11:13:04.097-04:002009-08-05T11:13:04.097-04:00Quel feu? De quoi on parle ici au juste?
Mais ok,...Quel feu? De quoi on parle ici au juste?<br /><br />Mais ok, Stalker, c'est TON blog, <br />alors on t'écoute. c'est toi qui décide.<br /><br />C'est un beau cercle que vous formez.Pseudo-ci, pseudo-ça, cache-cachenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-79402363476093791352009-08-05T11:06:48.751-04:002009-08-05T11:06:48.751-04:00J'aimerais ouvrir une trève de ces enfantillag...J'aimerais ouvrir une trève de ces enfantillages pour dire que je suis bien d'accord avec toi, Jason! <br /><br />C'est vrai que SI la critique est molle, la critique de la critique cinématographique s'est faite à la manière d'un étrange alignement des planètes. Je te saisis à cent pour cent là-dessus. Mais à ta place, j'en profiterais: un alignement planétaire, c'est assez beau à voir, et ça n'arrive pas souvent, alors que la critique, elle, paraît chaque semaine. <br /><br />Mais parlons de cinéma un peu... C'est vrai que ça fait longtemps et je commence à avoir le goût. Par exemple: je préfère, pour ma part, les plans moyens aux gros, et toi? <br /><br />Il y a des jours, aussi, où j'entre dans un cinéma la tête vidée, et j'en ressors la tête pleine. Il y en a d'autres où j'entre dans la salle la tête pleine, et j'en ressors la tête vidée. À d'autres occasions encore, j'entre la tête vidée et je sors la tête vidée. D'après vous, laquelle des trois esthétiques est la meilleure? LOL!<br /><br />Passe-temps: répétez trois fois le nom "Wasseratchok Achipatakuhl" dix fois sans rire. <br /><br />Pour finir, une autre question: cette section "commentaires" commence par un commentaire supprimé par un administrateur du blogue. D'après vous, ce commentaire était-il: <br /><br />a) une tête de cheval dans les draps de lit du Stalker, avec les compliments de NihilProductions?<br /><br />b) une analyse comparée de 20 feuillets entre "Carcasses" et "Transformers II" (tôle par-ci, tôle par-là: vide ici, vide là-bas), étayé par les citations appropriées de Deleuze, Bresson et une touche de Bazin?<br /><br />c)une unennneee... euh... me rappelle pus... une... nn nnn zzz zzz z z zz zz zzzzzzzz z zz rrrr.... zzzzz.... rrrrrr... ZZZZZZZZZ....Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-33266850673899228102009-08-05T10:37:48.351-04:002009-08-05T10:37:48.351-04:00Svp, mets pas d'huile sur ton propre feu. On v...Svp, mets pas d'huile sur ton propre feu. On va pas relancer le «débat» sur le pseudonyme, personne n'a remis ça en cause.Antoinehttps://www.blogger.com/profile/16019982343370875379noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-2440377940828295352009-08-05T10:34:14.221-04:002009-08-05T10:34:14.221-04:00Beaucoup de haine.
Beaucoup d'énergie.
Beaucou...Beaucoup de haine.<br />Beaucoup d'énergie.<br />Beaucoup de frustration.<br />Beaucoup de... jalousie?<br />Franchement, les gars.Pseudo-ci, pseudo-ça, cache-cachenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-36616401801093611182009-08-05T07:58:07.462-04:002009-08-05T07:58:07.462-04:00Si ce n'est pas de l'ironie, dans la mesur...Si ce n'est pas de l'ironie, dans la mesure où le texte t'a plu, je ne vois pas comment la question du mouton se pose.<br /><br />Je peux tout de même te donner une réponse qui pourrait satisfaire ta curiosité. Tout d'abord, quand j'ai publié la première partie de mon billet, il ne se passait à peu près rien sinon les textes de Roy et Loiselle que j'ai cités. Entre mes deux parties de billets, c'est Carcasses et le passage à Cannes de Dolan et Côté qui a animé les conversations.<br /><br />Pourquoi pas l'année dernière? Parce que je ne suis pas allé à Montréal pour voir Elle veut le chaos. Il a toutefois passé au cinéclub fin février dans la région http://www.cinemasparalleles.qc.ca/article.php3?id_article=103 (preuve à l'appui). Ensuite j'ai cru bon de publier une première partie d'un billet qui se faisait de plus en plus long (début avril). Finalement, j'ai attendu la sortie DVD en juillet pour vérifier quelques trucs avant la publication de la deuxième partie du billet.<br /><br />Un des avantages du blogue est de publier sur le sujet de notre choix quand on veut et dans la forme qui nous amuse. Je n'entends pas m'en passer.Antoinehttps://www.blogger.com/profile/16019982343370875379noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-45055416947603091872009-08-05T01:28:50.637-04:002009-08-05T01:28:50.637-04:00Merci Antoine d'avoir fait ce que pratiquement...Merci Antoine d'avoir fait ce que pratiquement personne ne veut faire depuis un bout : parler de cinéma. Pas d'image de marque, pas de bebelles connexes, mais de cinéma dans un cadre, avec des images et du son et du montage. <br /><br />Si la critique est molle, la critique de la critique cinématographique et de Côté s'est faite à la manière d'un étrange alignement des planètes. Vous étiez où l'an passé? On peut retourner l'argument contre vous : vous pensez par vous-même où vous êtes les moutons d'un contre-courant de masse?<br /><br />Curiosité d'un gars de Québec : c'est quoi le problème avec Juste pour rire?Jason Bhttp://www.insecuritenationale.wordpress.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-52420137953968756532009-08-04T14:15:14.087-04:002009-08-04T14:15:14.087-04:00Oui je suis aussi obsédé par le cinéma en général ...Oui je suis aussi obsédé par le cinéma en général et aussi un peu par Côté - il fait un film par année alors comment ne le serait-on pas. <br /><br />Ma référence à l’obsession concernait ce qui s'est produit sur le blogue de Helen avec les mêmes pseudonymes et le même discours. Je tentais de prévoir le coup et je m'aperçois que c'était justifié.<br /><br />En supposant que vous ayez raison, que Côté soit un cas particulier qui illustre à merveille la mollesse de la critique et les défauts du système, même en le sacrant emblème du pire de notre cinéma actuel, il reste qu'il n'est pas le seul, non? Pourquoi ne pas élargir la réflexion en l'agrémentant d'autres exemples? Oui le sujet de mon billet était le film de Côté, mais de votre côté érudits cinéphiles, tant qu’à étendre le sujet, en plus de parler de Denis et ses amis, pourquoi ne pas aussi citer Dolan et ses amis, Ken Scott et ses amis ou je ne sais quelle autre personne, institution ou phénomène?Antoinehttps://www.blogger.com/profile/16019982343370875379noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-37323547335730094562009-08-04T10:50:54.813-04:002009-08-04T10:50:54.813-04:00À ajouter à l'inventaire de la machine médiati...À ajouter à l'inventaire de la machine médiatique pro-Côté amorcé par Marco: le nouveau rapport annuel de la Cinémathèque québécoise, ou l'on trouve DEUX grandes photos des "États nordiques" à côté, entre autres, du "Lola" de Demy (une photo), du "Roly Poly" de Wajda et du "Parrain" de Coppola (une seule photo là aussi, et mal identifiée par dessus le marché, puisqu'il s'agit en fait du "Parrain Deuxième partie"). On peut y lire que l'homme qui vient d'avoir plus de 800 000$ de l'argent de nos taxes (Téléfilm + SODEC, sans compter les crédits d'impôts) "fait encore figure de mouton noir dans notre système de production", et que le clown-juré du festival Juste pour Rire (qu'on vient de voir poser torse nu, comme les starlettes cannoises de jadis, pour les photographes de Locarno) est un "créateur intègre". Faut dire que le directeur de la Cinémathèque québécoise (qui vient de lui consacrer DEUX rétrospectives et une "Carte blanche") était récemment au Festival de Tuebingen avec "Monsieur Pointu" lui-même, où il a animé une table ronde sur le cinéma québécois (quelle perspective terrifiante!). Et quand on sait que "Borderline" y a remporté le prix du public, on comprend mieux que notre "mouton noir " en soit revenu en disant (avec toute l'"intégrité" qu'on lui connait) tout le mal qu'il pensait du film de Lyne Charlebois sur le blog de sa vieille amie, Helen ("un-jour-j'critique-comme-critique, un jour-j'plogue-comme-plogueuse") Faradji. Pas étonnant non plus que le système qui a banni, exilé et réduit au silence des gens comme Gilles Groulx, Claude Jutra et Pierre Falardeau, ait trouvé en cet auteur de propositions "pointues" mais creuses un intriguant à son image, propre à lui permettre d'aller manger des crevettes à Cannes ou à Locarno, l'an prochain. Pauvre cinéma, pauvre Québec, pauvre cinéma québécois...Guy-L. C.noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-44060209922287953552009-08-02T17:20:05.357-04:002009-08-02T17:20:05.357-04:00L'âge des ténèbres?
C'est drôle que tu en...L'âge des ténèbres? <br />C'est drôle que tu en parles, car j'y pensais en voyant Carcasses. Arcand a son Stade Olympique, Côté a sa cour à scrap. Mais d'un côté comme de l'autre, il y a le même constat d'une humanité en ruines, se débattant mollement pour s'approprier les restes de la génération précédente. Malgré tous ses défauts, j'ai envie de revoir le film d'Arcand, alors que je n'ai pas envie de revoir celui de Côté. Car le refus de tout a ses limites s'il ne s'accompagne pas d'une transcendence quelquonque, de ce je-ne-sais-quoi de brillance - jadis, on aurait appelé ça de l'art - qui fait que le pessimisme peut être éblouissant, le vide supportable et l'apocalypse porteuse d'espoir. Alors que dans Carcasses, il n'y a qu'un refus qui se donne à voir, et qui tourne en rond aussi assurément que les vieux 33 tours de Monsieur Colmort (un nom prédestiné s'il en est un!). "It gets darker before the dawn", disait le poète. Espérons qu'il avait raison.shadowremover237noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-25279305966746650522009-08-02T16:00:11.037-04:002009-08-02T16:00:11.037-04:00Tu as certainement raison, Antoine, de te concentr...Tu as certainement raison, Antoine, de te concentrer sur l'oeuvre et non sur le personnage, car c'est clairement l'approche la plus inattaquable pour aborder un phénomène qu'on ne peut discuter sans risquer d'être attaqué. Et je t'admire d'autant plus, que je n'ai ni l'envie, ni la patience nécessaires pour essayer de trouver quelque chose (un sens, une vision, une créativité quelconque...) à des films qui me semblent aussi spectaculairement vides, prétentieux et ennuyants que ceux de Denis Côté.<br />Mais voilà: il me semble justement qu'on ne parlerait plus de ses oeuvres depuis longtemps, si le PERSONNAGE que l'auteur s'est fabriqué, ses apparitions médiatiques et son autopromotion constante, ne venaient régulièrement ramener dans les conversations des films qui en seraient autrement disparus depuis belle lurette. Car ce ne sont pas ses oeuvres, leur pouvoir d'envoûtement, leur sens caché ou leur intérêt réel qui font que Côté revient toujours dans les discussions, mais plutôt sa présence régulière en festivals (conséquence du réseautage que l'on sait), son rythme de production frénétique (il faut au moins lui reconnaître ça) et l'autopromotion constante à laquelle il s'adonne depuis ses débuts, se dépeignant - souvent avec l'appui de ses successeurs ou collègues - comme un critique hors pair (ce qu'il n'a jamais été...), comme un auteur de "propositions pointues" (c'est lui qui le dit et le répète partout), injustement boudées au Québec, mais duement encensées à l'étranger (mais toujours par les trois mêmes: Olivier Père, Frédéric Maire et le Saint-Esprit du regretté - ha! - Frodon), puis, finalement, comme un cinéaste maudit, injustement boycotté par le système (même si les institutions, via la SODEC et Téléfilm, investissent, depuis quatre ans, plus d'argent dans ses films que dans ceux de Pierre Falardeau, Robert Lepage et Robert Morin RÉUNIS!).<br />Alors, oui, tu as raison, Antoine, il faut parler de l'oeuvre, c'est évident... Mais je serais tenté d'ajouter que ce passage obligé est un mal nécesaire (pour Côté comme pour la critique, d'ailleurs). Car pour moi, l'essentiel n'est pas dans ce cinéma d'un vide abyssal (qui ne mérite littéralement pas le centième de l'espace qu'on lui consacre), mais dans tout ce que son auteur a construit autour (et que le système, des institutions aux chroniqueurs culturels, avale sans trop savoir quoi dire, la reconnaissance festivalière jouant ici le rôle d'un seing royal, auquel seul le public semble heureusement indifférent).<br />Car si Côté n'est pas un cinéaste important, il est - par contre - un cinéaste emblématique et révélateur des dysfonctionnements culturels de son époque: un cinéaste qui a parfaitement compris le fonctionnement médiatique, institutionnel et festivalier actuel (ça aide, un parcours de critique...) et qui a habilement manipulé ce système pour faire des films dont... personne ne parlerait autrement.<br />Je te félicite donc encore, Antoine, pour ce texte remarquablement rigoureux, riche, courageux et intelligent sur un film qui manque tout aussi remarquablement des mêmes qualités. Mais pour moi, l'essentiel reste ailleurs: du côté des tatouages offerts en pature aux photographes de Locarno, et de la visibilité médiatique (et des contacts) favorisés par sa participation au jury du Festival Juste Pourri. Car Denis Côté fait visiblement partie de ces cinéastes pour qui le cinéma se fait surtout DERRIÈRE les caméras. Et il n'y a aucun doute que le spectacle qu'il donne en coulisses est beaucoup plus intéressant que celui qu'il offre à l'écran...Marconoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-2309569152287818802009-08-01T12:07:22.117-04:002009-08-01T12:07:22.117-04:00Que vous ayiez privilégié les films et non le disc...Que vous ayiez privilégié les films et non le discours et la présence de leur auteur dans les médias fait en sorte que vos deux « tronçons de tunnel » comblent une lacune importante dans l’horizon de la critique québécoise. Je pense qu’ils se seraient mérité une tribune plus importante que celle qui peut s’obtenir à partir d’un blogue. Tâcher de dépister, même si c’est en vain, quelque chose qui procèderait d’une quelconque pensée du cinéma dans des films qui en sont dépourvus est une tâche redoutable qui a dû en décourager plusieurs avant vous. Je soupçonne que ces derniers se sont alors rabattus sur ce que vous avez tout de même observé « entre parenthèses » : qu’on « pourrait d’ailleurs reprocher à Côté de mettre beaucoup plus d’efforts à séduire «en dehors» que «dans» ses films.» Ce qui est vrai.<br /><br />Mais vous ajoutez ensuite: « Le problème, c’est que la plupart des gens s’intéressent au film lui-même et non à ce que le réalisateur a à en dire.» Je me dois d’émettre des doute sur celle-là. Elle contredit la définition que vous donnez du « snobisme » : « Quand on méprise ou qu’on encense une œuvre à outrance «sans discernement et sans besoin profond», quel est le but sinon de montrer à quel «camp» on appartient?». Le spectateur qui va voir « De Père en Flic » parce qu’il fracasse des records au B.O. s’intéresse peut-être au film, mais il aime aussi faire partie de la « masse » qui a déjà acheté le produit, comme une piscine dans une cour de banlieue ou la dernière souffleuse. Le souçi du « paraître » opère chez le public autant de ce côté-là que celui qui confine à l’élitisme intellectuel (aimer les films coréens parce que c’est la mode, etc.) <br /><br />J’en prends à témoin cet autre phénomène dont vous n’avez pas encombré vos essais (pour qu’ils s’en tiennent aux films), et c’est l’hallucinant bagage référentiel que la critique déploie pour « saisir » la démarche de Côté. Kadinsky, Herzog, nouvelle vague, Pollock, Bresson, tout y passe. Comme si, devant l’évidence insupportable du vide, il fallait à tout prix le combler en sollicitant une culture réduite au seul jeu du « name-dropping » (qui touche ici des hauteurs délirantes qui valent bien dans leur genre les débordements de la foire d’empoigne d’ATC). <br /><br />Observé en aval, la question de la réception des films n’alimente peut-être pas la critique d’une soi-disant démarche et ses résultats. Mais elle ouvre sur un portrait fascinant — à la manière d’un test de Rorshach — d’une critique en sérieux déficit de crédibilité, donnant à voir, mieux qu’ailleurs avec les films de Côté, à quel point elle est en manque de repères et en perte de référents.<br />En amont, il y a aussi les déclarations publiques et le positionnement de l’œuvre par l’intéressé, dont la foire d’empoigne chez ATC a livré un répertoire qui, si c’était la seule chose qu’il fallait en retenir, est déjà accablant, et que Falardeau a très bien saisi en parlant de terrorisme intellectuel. Je vous cite la meilleure : « Avec un seul vrai film à Cannes, si les institutions ne sont pas capables de me donner un feu vert pour le prochain, on a un vrai problème dans notre système ». <br /><br />Je suis peut-être obsédé (le cinéma n’est-il pas une obsession de toutes manières? – ne vous cachez pas, Antoine : comme « cinéphile en quête », vous en êtes un autre). Mais je suis trrrès impatient de savoir si notre système a autant de problèmes que ça. Je me fie ici au jugement transparent du « Côté critique », lequel apprécie sans doute et en toute impartialité chez le « Côté cinéaste » l’un des auteurs les plus importants que le jeune cinéma québécois ait connu (institutions, prenez note et surtout, prenez gare) pour savoir à l’aune de quoi la réponse, limpide, nous sera donnée bientôt. Mais sincèrement, mon cœur me dit déjà (je suis un optimiste) qu’il n’y en a pas, de problème.Bernard Godrèchenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-28959850261136018482009-08-01T08:12:58.952-04:002009-08-01T08:12:58.952-04:00Merci des commentaires, je vois qu'on partage ...Merci des commentaires, je vois qu'on partage le même point de vue.<br /><br />"Comment se fait-il que personne n'ait osé commenter la présence de Côté sur le jury de cet événement archi-putassier qu'est le Festival Juste pour Rire?"<br /><br />Je l'ai aussi remarqué et je me posais la question, mais quel intérêt y aurait-il à systématiquement surveiller et relever sur Internet les moindres faits et gestes de Côté? Peut-être que ça pourra servir d'exemple dans un cadre plus large sinon ce serait de l'ordre de l'obsession. J'aurais par exemple pu le faire dans ce billet, mais je me concentrais davantage sur le film et non sur l'homme comme vous avez pu le constater.Antoinehttps://www.blogger.com/profile/16019982343370875379noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22115823.post-46693851725496361062009-07-31T13:38:28.574-04:002009-07-31T13:38:28.574-04:00Texte touffu et passionnant, qui met bien relief l...Texte touffu et passionnant, qui met bien relief les paradoxes d'un cinéma dont la "séduction" repose précisément sur le refus affiché (et très publicisé) de séduire. Car comme ton texte le fait bien valoir, la direction photo d'"Elle veut le chaos" (digne d'une pub de Calvin Klein), comme le service après-vente de Côté (assuré à grands coups d'opérations publicitaires comme celle-ci: http://www.daylife.com/photo/04gS2HE3YZes7) tombe allégrement dans la facilité, les clichés et les compromis contre lesquels le cinéaste prétend lutter. Se réclamer de Bresson, de Tsaï ming-liang et de Belà Tarr est une chose; aller faire le clown en montrant à la presse ses tatouages à Locarno (comme les starlettes d'antan montraient leur seins aux photographes de Cannes) en est une autre. Certains diront évidemment que cela n'a rien à voir avec l'oeuvre (qui ne s'illustre, de toute façon, que par sa seule volonté de frustrer TOUTES les attentes... sans toutefois rien apporter ou offrir de neuf - à part justement ce refus adolescent de tout et de rien). Mais cette volonté de faire parler de soi à tout prix, comme celle de fournir le pense-bête de ses intentions aux journalistes, ou de faire de soi un personnage propre à attirer l'attention sur ses films, témoigne d'une volonté de compromission publicitaire et de séduction médiatique qui va complètement à l'encontre des principes que prétend épouser le cinéaste (imaginez un peu ce qu'on dirait de Bernard Émond ou de Rodrigue Jean s'ils essayaient d'attirer l'attention sur leurs films en se prêtant à des "stunts" publicitaires aussi vulgaires et crasses). Mais il faut croire qu'il y en a qui sont prêts à tous les compromis (pour la presse) même lorsqu'ils vantent leur refus de frustrer les attentes (des spectateurs). Incidemment, comment se fait-il que personne n'ait osé commenter la présence de Côté sur le jury de cet événement archi-putassier qu'est le Festival Juste pour Rire? Pour quelqu'un qui ne cesse de parler de ses propositions pointues, de sa rigueur et de son exigence, qui se plaît à répéter à droite et à gauche qu'il a "choisi le chemin le plus difficile", cette participation au festival le plus consensuel, le plus débile et le plus sur-médiatisé au Québec peut sembler pour le moins incohérente, non?Marconoreply@blogger.com