samedi, avril 29, 2006

Une maison pour un trombone

Tu parles d'un blogueur (de la famille Blogger), le Montréalais Kyle MacDonald passera sûrement aux annales avec son projet! Il s'agit d'un projet simple, mais complètement fou à poursuivre: d'un simple trombone rouge, soit échanger à répétition jusqu'à ce qu'il obtienne une maison.

Mon ami Éric Tremblay a fait le fou et a traduit cette nouvelle en plein congé de Pâques. Je mets l'article sur mon blogue car il disparaîtra assez vite sur Canoë.

L'article sur Canoë
Le blogue de Kyle MacDonald

L'article sur mon blogue:

Trombone qui roule amasse mousse...

Un homme cherche à obtenir une maison uniquement par le troc

L'été dernier, Kyle MacDonald avait un petit trombone rouge et un rêve: serait-il en mesure de mettre à profit la puissance communautaire d’Internet pour troquer ce trombone contre quelque chose de mieux, puis ce quelque chose pour une autre encore meilleure et ainsi de suite… jusqu’à ce qu’il obtienne une maison au bout de cette chaîne d'échanges?

Après un périple transcontinental impliquant un stylo en forme de poisson, un village nommé Yahk et l’incroyable capacité du Web à générer de la publicité, MacDonald se rapproche un peu plus de son rêve, depuis la dernière fois où l'on entendait parler de lui à la fin du mois de novembre dernier. Il a maintenant à offrir un an de loyer gratuit dans une maison de Phoenix, en Arizona.

Pas trop mal comme retour sur l’investissement d’un trombone. MacDonald, 26 ans, promet cependant de ne pas s’arrêter tant qu’il ne passera pas le seuil de son propre chez-lui, peu importe où se trouvera celui-ci.

«C’est complètement renversant, je ne vous mentirai pas», a-t-il dit en entrevue téléphonique de son appartement de Montréal, où il habite en compagnie de sa copine Dominique Dupuis et de deux colocataires. «Je continue toutefois de troquer en vue d'obtenir cette maison. C’est une véritable obsession.»

L’histoire commence en juillet dernier.

MacDonald avait passé de nombreuses années sur la route armé de son seul sac à dos, passant d’un petit emploi temporaire à un autre, rythme convenant à sa nature polyvalente, plus versée sur les plaisirs du changement que sur les vertus de la stabilité. Il acquittait sa part de 300$ du loyer en faisant occasionnellement la promotion de produits dans des salons commerciaux.

Kyle MacDonald caressait un unique rêve d’adulte établi: une maison, qu’il savait malheureusement ne pas pouvoir se payer.

Il lance initialement son idée de troc dans la section des échanges de biens de Craigslist.org, un site Internet rempli d’annonces locales offrant de tout, des possibilités d’emploi à des appartements disponibles, en passant par des biens divers. Au départ, l’annonce de MacDonald explique seulement qu’il s’attend à recevoir quelque chose de plus gros ou de mieux que son trombone. Aucune mention n’est faite d’une éventuelle maison, puisqu’il craint de ne pas être pris au sérieux.

Voici donc, point par point, l’évolution de ce trombone qui, à force de trocs divers, a «muté» en un an de loyer gratuit dans un appartement de Phoenix, en Arizona:



  • En visite dans sa ville natale de Vancouver, en Colombie-Britannique, deux femmes lui donnent un stylo en forme de poisson pour le trombone.


  • Plus tard ce même jour, MacDonald se rend à Seattle pour y voir d’abord une partie de baseball et y prendre ensuite un vol de retour vers la maison. Avant de se rendre à l’aéroport, il passe voir Annie Robbins, une artiste qui a vu l’annonce de Macdonald dans la section des échanges de Craigslist et qui a été enchantée par l’aura anti consommation de l’idée.


  • MacDonald quitte la maison de la dame fier nouveau propriétaire d’une petite poignée de porte en céramique ornée d’un visage souriant, fabriquée par le fils d’une connaissance artiste de Robbins.



  • Suivant sur la liste de troqueurs, Shawn Sparks, un homme de 35 ans de Amherst, Massachussetts, sur le point de déménager à Alexandria, Virginie. Lui-même un inconditionnel de la section de troc de Craigslist, Sparks s'est d'ailleurs procuré son Blazer 1993 de Chevrolet en échange d’un ordinateur portable usagé.


  • L'homme offre à MacDonald un poêle de camping Coleman, puisqu'il en a un autre et ne souhaite pas les déménager tous les deux. Il a également besoin d’une poignée pour sa machine espresso. Marché conclu.


  • MacDonald donne le poêle de camping à un sergent de la Marine à Camp Pendleton, en Californie, recevant en retour une génératrice.


  • Nouveau retour vers l’Est. MacDonald troque sa génératrice contre un «kit de fête» — un baril de bière vide, une enseigne au néon Budweiser et la promesse de remplir ledit baril — grâcieuseté d'un jeune homme de Queens, dans la ville de New York.


  • Le «forfait party» fait le bonheur d’un DJ montréalais en échange d’une moto-neige.


  • Ici, le projet anti consommation de MacDonald bénéficie d’une aide quelque peu plus «commerciale» lorsque son blogue http://oneredpaperclip.blogspot.com fait tant de bruit qu’il se fait inviter à la télévision canadienne.


  • Lorsqu’on lui demande s’il y a une place où il ne se rendrait pas pour échanger sa moto-neige, sa version personnelle de Tombouctou lui vient sûrement à l’esprit lorsqu'il mentionne le village de Yahk, un petit endroit reculé des rocheuses canadiennes.


  • L’appât du gain publicitaire fait le reste: Un magazine spécialisé dans la moto-neige offre au jeune entrepreneur un voyage toutes dépenses payées à Yahk en échange du véhicule récréatif. Le voyage passe aux mains de Bruno Taillefer de Québec, un directeur à la compagnie de fournitures Cintas Corp. Taillefer obtient de la direction de sa compagnie qu’on remette à MacDonald une fourgonnette 1995 de Cintas, qui devait de toute façon être vendue.


  • MacDonald donne la fourgonnette — débarrassée des logos de Cintas — à un musicien qui se cherchait un moyen de transporter de l’équipement. En échange, le musicien, qui travaille pour une compagnie d’enregistrement de Toronto, s’arrange pour lui faire promettre un contrat d’enregistrement, temps de studio et soutien à la mise en marché compris.


  • MacDonald remet ce contrat garanti à Jody Gnant, une chanteuse de Phoenix qui possède un duplex.



Voilà donc comment Kyle MacDonald s’y est pris pour transformer, en moins d'un an seulement, un simple petit trombone en une année de loyer gratuit dans le désert américain.


Il ne sait pas où tout ça le mènera maintenant et révèle avoir même reçu des offres de studios de Hollywood, flairant la bonne histoire pour en faire un film ou une série télévisée.

MacDonald promet cependant de ne pas accepter de cadeaux ou d’échanges trop unilatéraux, histoire de ne pas entacher l’esprit de simplicité propre aux échanges de particulier à particulier, qui lui a procuré une grande joie en animant son périple mouvementé. Quant à savoir ce que ce cheminement lui a appris, il répond:

«Lorsque vous annoncez que vous allez faire quelque chose et que vous le faites, que les gens y trouvent du plaisir ou respectent votre démarche, on vient spontanément vers vous pour vous offrir de l'aide ou participer.»




vendredi, avril 28, 2006

L'esprit Quebecor fait fuir le talent

Je n'ai même pas eu le temps de vous parler de Helen Faradji et de son article de février sur Caméramages et Pierre Perrault qu'elle «quitte» déjà le journal.

«le pourquoi du comment
Devant l'insistance des foules, voilà le pourquoi du comment du "ferme ta gueule, va-t'en chez vous" que m'a gentiment dit le ICI.Dans les dernières semaines, un nouvel éditeur (ancien du Journal de Montréal et d'Echos-Vedettes) a été nommé au ICI dans l'idée de "relancer" le journal.Or, selon lui, j'avais montré trop de réticences à ses plans de relance en étant "trop intellectuelle et pas assez populaire". Voilà, c'est aussi simple que ça.Que dire de plus? Ma maman m'a appris à toujours essayer de rester polie.»


C'est ce qu'a finalement révélé Helen Faradji sur son jeune blogue (de la famille blogspotienne) aujourd'hui, suite à sa dernière chronique parue hier dans le ICI.

J'ai commencé à lire les critiques cinéma qui paraissent dans le ICI à l'époque pas si lointaine où Denis Côté (Les États nordiques) était chef de la section cinéma. Lorsqu'il est parti parce qu'il en avait marre de visionner des films médiocres par obligation et pour se concentrer sur sa carrière de cinéaste, j'ai pensé que la nouvelle serait molle et conformiste. J'avais tord et j'ai bien apprécié l'arrivée de Helen à la barre de la section cinéma. Mais c'est déjà fini. Il faudra la lire ailleurs. Il faudra aussi espérer que tout esprit critique ne va pas s'effondrer au ICI pour laisser place à une cotation systématique de quasi chef-d'oeuvre pour le moindre film auquel sera attaché une grande campagne publicitaire.

Qui est ce nouvel éditeur? Serge Gosselin l'éditeur du 24h. Un homme bien placé chez Quebecor (Sun Media entre autre). J'admire Helen d'avoir défendu son idéal du métier de critique au prix de son emploi. On entend les gens critiquer leur patron chaque jour, mais quand vient le temps de tenir tête, de dire quelque chose, d'émettre une critique, les gens plient et se replient.

mercredi, avril 26, 2006

Parler pour parler

Je suis là à regarder la prolongation de hockey et je me dis : «faudrait bien que j'écrive un peu sur mon blog». Pas que je n'ai rien à dire, mais c'est le temps qui fait défaut. J'essaie de terminer À la recherche du temps perdu de Proust, ce qui n'est pas une mince affaire. Je prépare aussi notre déménagement début juin au Saguenay. Bon des excuses, des excuses. Oui, je suis un peu démotivé aussi. Canoë a décidé de ne pas me garder à distance et ça m'affecte. Difficile de plonger dans l'aventure totale.

Proust: Après 8 tomes j'en suis au neuvième et dernier tome, Le temps retrouvé. Le temps retrouvé, ce sera probablement quand j'aurai terminé de lire cette oeuvre prenante. Après 8 tomes et demi assez égaux, la dernière moitié du dernier tome constitue une véritable bombe. Proust y fait un bilan serré où il donne son opinion sur la littérature, l'art, sa vie, la vie et son oeuvre. Si je dois relire un jour une partie de son oeuvre, ce sera cette deuxième moitié de Le temps retrouvé. J'y reviendrai dans un autre billet avec des extraits qui m'ont marqué.

jeudi, avril 13, 2006

Joyeuses Pâques

Absent du web pour Pâques. Je ressusciterai dans 5 jours. Jésus n'est-il pas stylisé à votre goût sur cette belle peinture?

mardi, avril 11, 2006

De Kigali à Fort Sumter

Voici les éphémérides du 12 avril, il y en avait beaucoup et j'ai un mot à dire sur Kigali.

Il y a 12 ans, c'est le 12 avril que le gouvernement rwandais quittait Kigali en demandant à la population, à la radio, d'aider l'armée face aux rebelles (ceux-ci étant les Tutsis qui furent massacrés au nombre de 800 000 à un million).
Coïncidence ou calcul? Le lancement du film Un dimanche à Kigali a lieu le même jour, le 12 avril. Je l'ai visionné il y a une semaine et demi, en voici ma critique publiée ce soir.

Autres éphémérides

1967 _ Les Communes rendent officiel l'hymne «O Canada», créé à Québec en juin 1880.
1961 _ Iouri Alekseïevitch Gagarine, 27 ans, est le premier homme
à voyager en orbite; il revient après 90 minutes et un tour de Terre.
1960 _ En finale contre Toronto, Maurice Richard marque son dernier but pour le Canadien de Montréal, qui gagnera la coupe Stanley.
1861 _ La guerre de Sécession éclate, avec la prise par les insurgés sudistes de Fort Sumter, à Charleston, Caroline du Sud.
1654 _ L'Irlande et l'Écosse sont unies à l'Angleterre.
1606 _ Le roi Jacques Ier fait de l'Union Jack le drapeau officiel du Royaume-Uni.

lundi, avril 10, 2006

Un blogue vraiment très populaire

C'est l'avantage et le désavantage de visionner des films sur un ordinateur. Une question nous vient en tête pendant le visionnement, «clic, clic», on se retrouve sur imdb.com ou sur Google à la recherche de la réponse, puis on revient à notre film. Souvent, on s'égare dans notre recherche et on trouve des informations qu'on ne cherchait même pas, mais qui sont, à défaut d'être utiles, intéressantes.

C'est ainsi qu'en regardant le très bon film italien La Meglio gioventù (Nos meilleures années) qui dure 6 heures, au moins une pause s'imposait donc, j'ai eu l'idée simple de chercher quelques réactions sur le film sur Google. C'est là que je suis arrivé par hasard sur le blogue de Martine Pagé où elle faisait l'éloge du film.

Figurez-vous que, blogueurs vous serez intéressés, son blogue est un des plus populaires au Québec. On la cite notamment dans Le Devoir, La Presse et Clin d'Oeil (sur Canoë). Il s'agit d'une scénariste de métier qui habite à Montréal. Elle a travaillé, entre autre, sur le film Mafiaboy qui est en cours de production si je ne m'abuse.

Sur son blogue qui existe depuis 2002 (!), elle oscille entre billets anglais et français qui touchent plusieurs sujets, mais surtout le cinéma et Internet. J'ai repéré quelques articles où on parle d'elle, mais surtout du phénomène des blogues, ce qui en intéressera plus d'un j'en suis sûr.

Le Devoir
C'est la vie! - Dans un blogue près de chez vous
La fin de la vie privée ou la revanche des geeks ?


Clin d'Oeil
Jamais sans mon réseau

La Presse
Ton blogue ou ton job?

La Presse (il n'y est pas question de Martine)
Roman-blogue

-Le film Mafiaboy présenté par Martine
Branchez-Vous
Les aventures du pirate Mafiaboy au cinéma

Son blogue
http://www.martinepage.com/blog/index.html

Allons blogueurs, avouez que ce serait un peu votre rêve d'être cité comme ça. ;-)

samedi, avril 08, 2006

Sites web sur Sergio Leone


Aaaa-mateurs de Sergio Leone, préparez votre souris! Voici dix adresses Internet que j'ai prises dans le dernier numéro du magazine Séquences. Il paraît que le meilleur site est Fistful of Leone. Certains sont très laids, mais ils ont le mérite d'être en français (d'autres même pas).

LE SITE «SANS NOM»
http://membres.lycos.fr/tomas/sergioleone.htm

SERGIO LEONE - MAÎTRE DU CINÉMA
http://www.utc.fr/~macret/cine/realisateurs/leone/leone.htm

LE CINÉMA SELON SERGE LEONE
http://www.filmdeculte.com/dossier/leone/index.php

SERGIOLEONE.COM
http://geocities.com/ug97057/

THE DOLLARS TRILOGY
http://sergioleone.net/intro.html

SERGIO LEONE SPAGHETTI WESTERN COLLECTION
http://fistful-of-leone.com/

FISTFUL OF LEONE
http://sartana.homestead.com/index.html

SPAGHETTI WESTERN IN AMERICA
http://eastwoodclint.free.fr/

CLINT EASTWOOD - LA LÉGENDE
http://clinteastwood.net/

Et comme si ce n'était pas assez, ma touche personnelle, un très bon article en anglais du Senses of Cinema avec filmographie, bibliographie et liens (encore!).
http://www.sensesofcinema.com/contents/directors/02/leone.html

Nouveau blogue ami

Nouveau blogue famille pourrais-je dire. On dit qu'il apparaît sur le Net un nouveau blogue chaque seconde. Eh bien, à une seconde précise est apparu le blogue de mon frère Benjamin qui se lance dans l'aventure. Pour l'instant, il s'y présente de façon personnelle. À quoi aurons-nous droit? Un blogue tendance famille, personnelle, musicale, chrétienne? Tout ça? Nous verrons bien. En passant, je vais bientôt m'attaquer au montage du vidéo que j'ai tourné entourant son audition (que je n'ai pas pu filmer à cause du refus des évaluateurs).

http://bengod.blogspot.com/

Judas et deux fois Jésus

Deux nouvelles touchant la religion ont attiré mon attention cette semaine.

Jésus marche sur l'eau
Tout d'abord, un chercheur américain d'origine israélienne émet l'hypothèse que Jésus aurait marché sur de l'eau... gelée! Les miracles de Jésus, soit qu'on y croit, soit qu'on les prend pour des fables ou des mythes, mais quelle utilité y a-t-il à chercher des explications scientifiques à des événements qui ont eu lieu il y a 2000 ans? Pour prouver hors de tout doute que la foi ne devrait pas exister? Que les miracles n'existent pas?

J'aime bien la science, mais pas l'esprit scientifiste et progressiste qui ne croit qu'au pouvoir, à la connaissance et au contrôle absolus de l'homme. Pour moi la science telle qu'on l'applique en ce moment est une façon parmi d'autres de connaître et de comprendre notre univers, mais pas la seule démarche ni la meilleure.
  • Jésus aurait marché sur l'eau gelée


    Judas est le disciple choisi de Jésus
    La journée suivante, une autre nouvelle religieuse fait son apparition dans les médias: la découverte et l'étude du manuscrit de Judas. Le manuscrit datant du 4e siècle après J-C aurait appartenu au groupe religieux des gnostiques. Selon ce qu'on en a déchiffré jusqu'à maintenant, Judas aurait été le disciple préféré de Jésus et c'est lui qui aurait eu la mission de «libérer» l'esprit ou les esprits du corps du Christ pour qu'il puisse rejoindre le Ciel. On comprend alors pourquoi d'autres disciples jaloux auraient fait une campagne de salissage, en quelque sorte, dans leur évangile respectif, présentant Judas comme le traître ultime.

  • Pour les gnostiques, le dieu qui aurait créé la Terre était méchant et Jésus aurait été l'ambassadeur du dieu supérieur au premier. Quelque chose du genre si j'ai bien compris selon mes sommaires connaissances. Pas étonnant que ce livre ait été rejeté par les Chrétiens, et il le restera probablement encore longtemps. Inconciliables versions.

  • Un manuscrit de 1700 ans récrit l'histoire de Jésus et Judas
  • Judas acted at Jesus's request, manuscript says
  • lundi, avril 03, 2006

    François Girard au Japon

    Vous connaissez François Girard? Celui qui a réalisé le film Le violon rouge? En ce moment, il tourne un film au Japon, l'adaptation du roman Soie d'Alessandro Baricco, traduit en 26 langues. J'ai d'ailleurs lu ce roman qu'un ami m'a suggéré et m'a prêté. Je l'ai bien apprécié. Je suis donc impatient de voir ce film et, en attendant, je suis toujours intéressé par les articles paraissant en exclusivité dans La Presse sur le tournage en question. Pour ce faire, La Presse a dépêché un envoyé spécial, Hugo Dumas.

    Est-ce que je suis jaloux? Oui. Pas une jalousie à rendre malade, mais l'envie. L'envie d'être au Japon, d'interviewer François Girard, Michael Pitt et les autres artistes et artisans. Aussi envieux du budget de La Presse. Où prennent-ils cet argent? Est-ce que c'est le budget de 26 millions de la coproduction financée par le Canada, le Japon et l'Italie qui paie le salaire et les dépenses du journaliste? Ou La Presse aurait-elle vraiment les moyens de se payer un envoyé spécial pour des articles qui ne doivent pas attirer un nombre particulièrement élevé de lecteurs et de publicitaires?

    Quoiqu'il en soit, jusqu'à maintenant, nous avons droit à 5 longs articles intéressants sur le film Soie. Le premier est bon à lire si c'est vous n'avez rien lu sur le sujet. Autrement, j'ai bien apprécié les portraits que nous dresse Dumas sur Michael Pitt et sur François Girard dans le deuxième et le dernier article. On y apprend notamment que Girard, malgré les mauvaises critiques sur son film Cargo et malgré les trois gros projets avortés pour diverses raisons depuis Le violon rouge, n'a jamais abandonné et se retrouve maintenant avec un film au budget de 26 millions de dollars.

  • François Girard tourne Soie au Japon
  • Michael Pitt, l'antistar de Hollywood
  • Le village de Soie de François Girard
  • Carrés de soie
  • François Girard: l'homme-orchestre

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    Et pour ajouter à ma jalousie, je tombe sur un article de Marc-André Lussier, toujours dans La Presse, où il interviewait Bertrand Tavernier en passant à Paris... tout bonnement. Eh bien moi j'ai dû me contenter, et ça me plaît déjà beaucoup, d'aller voir à Montréal l'avant-première du dernier film de Tavernier, Holy Lola sur lequel j'ai fait une critique.

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    En terminant, pour ceux qui voudraient lire une critique sur le film de Dan Bigras, La rage de l'ange, mon collègue et ami Martin a écrit un très bon article.