dimanche, mars 05, 2006

Kirikou, le ptit Africain tout nu

Le film d'animation Kirikou et les bêtes sauvages, Kirikou 2 pourrait-on dire, vient de sortir dans les cinémas du Québec le 3 mars. Il y a quelques années de cela, alors que nous venions d'aménager sur le Plateau Mont-Royal, Sara et moi avions vu le premier film, Kirikou et la sorcière, au Théâtre de verdure du Parc Lafontaine, presque par hasard, simplement pour le plaisir de faire une sortie. Nous avions eu toute une surprise. Être plongés au coeur d'un récit original africain dans lequel le bébé parle avant même de naître pour par la suite, à peine est-il né, sauver sa petite communauté par son courage et sa sagacité, tout cela nous avait jetés par terre.

Le deuxième film sur les aventures de Kirikou n'amène pas du tout d'effet de surprise ni même de nouveauté. Il n'échappe donc en rien au phénomène du «le premier film a eu du succès, profitons-en pour faire une suite».

En le comparant aux autres films d'animation disponibles sur le marché en ce moment, Kirikou possède son univers particulier. Il faut dire que le réalisateur Michel Ocelot a grandi en Guinée d'où il a rapporté une culture à la fois française et africaine. Dans ce film français, les voix des personnages sont faites par des Africains et les dessins par des Vietnamiens. À souligner en terminant, la musique est composée par Manu Dibango.

Dernier commentaire, j'ai trouvé bien drôle de voir les femmes africaines représentées avec des seins nus aussi proéminents, ronds et fermes. Ça ne correspond pas tellement à ce que j'ai vu dans les documentaires! :P

Si vous aimez quelque peu les films d'animation, voyez plutôt le premier Kirikou si ce n'est déjà fait.

Critique sur Canoë